Etre disciple de Jésus

Paroisse Saint-François d’Assise de Lens Mercredi 4 novembre 2020 (Luc 14, 25-33)

 

 

85790966 85790966  En écoutant ce passage de l’Evangile, chacun de se demander : est-il possible d’être disciple de Jésus ? Qui ne serait pas découragé devant de telles exigences ! Or ces exigences encadrent deux petites paraboles qui vont nous éclairer (car Jésus ne parle jamais pour ne rien dire), et curieusement nous éclairer sur la façon de vivre ce confinement.

 

Arrêtons-nous simplement sur la première : « Celui qui veut bâtir une tour commence par s’asseoir. » Dans notre monde, nous courons sans cesse, le temps nous manque. Eh bien voilà que les circonstances nous procurent le temps de nous asseoir. Bâtir une tour signifie aussi construire sa vie, faire des projets. Mais combien de projets que nous prenons et qui n’aboutissent jamais ? Et sur quoi ou sur qui je bâtis ma tour ? Quelles seront mes fondations ?

 

Jésus nous l’avait déjà dit : si je ne bâtis pas sur le roc, c’est-à-dire sur Lui, sur sa Parole, ma maison, ma tour, ma vie va s’écrouler car elle sera construite sur le sable, sur du matériel, sur les richesses humaines. De plus, une tour s’élève vers le ciel : ma vie est d’abord relation à Dieu mais, en Jésus fait homme, elle est aussi relation avec mes frères.

 

Voilà des pistes concrètes pour vivre ce confinement.

 

Mettre mes projets, mes décisions sous le regard de Dieu, peut-être de demander le discernement auprès de frères et sœurs. Même confiné, personne n’est seul. Nous ouvrir davantage sur notre voisinage. Comment me rendre utile auprès de mes voisins ? Oser frapper à la porte d’une personne seule, âgée. Passer un coup de fil à nos connaissances, prendre le temps de soutenir, d’encourager les plus faibles. Comment je vais être attentif aux plus pauvres. Vais-je savoir aussi ouvrir mon portemonnaie ? Apprendre à me déposséder. Soutenir également ma paroisse, mon Eglise. Apprendre aussi en famille, à s’écouter, se comprendre, se découvrir, afin de construire la paix. Et bien sûr, prendre le temps de la prière, de la méditation de la parole de Dieu.

 

Chacun pourra y ajouter sa propre réflexion. Mais c’est cela mettre Jésus à la première place. C’est cela devenir son disciple.

 

De la part d'Albert