Numéro spécial "Bâtiments"
Mars 2023
L’Equipe Bâtiments de la paroisse souhaite ici porter à votre connaissance l’évolution des réflexions et décisions relatives aux différents bâtiments de la paroisse. Pour mémoire, les églises Saint-Léger de LENS et Saint-Auguste de VENDIN LE VIEIL, bâtiments communaux et non diocésains, ne font pas partie de cette présentation.
Une démarche de réflexion globale sur les bâtiments de la paroisse a été initiée par un problème de toiture des bâtiments de la rue Diderot :
‒ depuis plusieurs années, la paroisse dépense plus qu’elle ne reçoit (déficit chronique et récurrent entre 10 et 20.000€ par an depuis plus de 10 ans) ; nous n’avons plus les moyens d’entretenir tous ces locaux ;
‒ rue Diderot les toitures sont à refaire. Une souscription a été levée, des fonds de la paroisse affectés et nous avons demandé au diocèse le complément pour financer ces travaux.
Le diocèse a différé la réalisation de ces travaux en nous invitant à avoir, préalablement, une réflexion globale sur l’ensemble des locaux paroissiaux.
Après l’assemblée générale du 23 octobre 2021 (au cours de laquelle la paroisse avait été invitée par l’économe diocésain à redéfinir ses besoins immobiliers – en vue de les adapter – pour répondre à sa mission dans les années à venir), la communauté paroissiale a été associée à la réflexion engagée par le biais :
− de nombreuses réunions de travail et échanges,
− d’une communication spécifique (Trait d’Union « Bâtiments » de mars 2022),
− d’une consultation au cours du mois de mai 2022 à propos du projet missionnaire porté par la paroisse en lien avec la réflexion globale engagée sur les bâtiments,
− d’un recensement des réalités d’Eglise (diverses et multiples) qui se vivent dans les bâtiments de la rue Diderot.
Nous profitons de cette publication pour remercier tous les paroissiens qui ont apporté leur concours à cette réflexion de fond.
En charge de la mise en oeuvre (et non de l’aspect décisionnaire) des questions relevant de l’immobilier paroissial, nous revenons vers vous aujourd’hui, avec la diffusion de ce nouveau Trait d’Union « spécial bâtiments », pour vous présenter l’état des lieux de l’avancement de la situation, dans une mise à jour qui fait suite au Trait d’Union spécial Bâtiments de mars 2022.
Ce document est simultanément porté à la connaissance d’Olivier LEBORGNE, évêque d’Arras, Laurent BOUCLY, vicaire général, Michel DELANNOY, doyen de la Gohelle, Bernard LEBRUN, économe diocésain.
1. CE QUI A ETE DECIDE ET MIS EN OEUVRE
Sainte-Barbe / Après l’expression des paroissiennes et paroissiens, c’est la fermeture du centre paroissial Sainte-Barbe et la mise en vente du bâtiment qui a été préconisée par l’EAP (Equipe d’Animation de la Paroisse) et le CPAE (Conseil Paroissial aux Affaires Economiques) en juin 2022. Cela a été approuvé et validé lors du Conseil d’Administration de l’Association Diocésaine d’Arras en date du 28 juin 2022. Les procédures pour la vente sont en cours.
Saint-Edouard / C’est pour une décision de vente de cet ancien presbytère que l’EAP et le CPAE se sont exprimés en 2021. Cela a été validé par une décision du Conseil diocésain. La vente a été réalisée au dernier trimestre 2022.
Saint-Théodore / Après un diagnostic technique favorable, les travaux d’assainissement, suite à la détection d’une mérule, ont été réalisés. Après près d’une année de fermeture et environ 10.000€ de travaux cofinancés par le diocèse, la réouverture de l’église a été « solennisée » avec la concomitance de la pose des 14 premiers vitraux en novembre 2022.
Saint-Wulgan / Suite à l’avis favorable de l’EAP, du CPAE et du diocèse, une partie des archives de la commission diocésaine d’Art sacré sont en cours de transfert dans deux salles situées de part et d’autre de la chapelle.
Dans son avis favorable du 11 février 2023, l’EAP a mis en exergue les points d’attention suivants :
− définir une contribution financière du diocèse,
− prévoir une clause de revoyure,
− renforcer la sécurité des lieux (portes donnant sur l’extérieur et grillages rigides pour clôturer le terrain).
Pour la paroisse cela signifie une occupation partielle des locaux par un service diocésain, donc une prise en charge partielle des frais de fonctionnement. Cela est compatible avec le maintien de l’activité liturgique, célébrations dans l’église non chauffée et dans la chapelle chauffée pour l’hiver.
2. CE QUI EST ENCORE EN COURS
Sur deux sujets, les responsables du diocèse, et plus particulièrement Monseigneur Olivier LEBORGNE, évêque d’Arras, et Bernard LEBRUN, économe diocésain, ont demandé l’avis des instances paroissiales décisionnaires, à savoir l’EAP et le CPAE.
Le devenir de la cloche de l’église Sainte-Barbe
Lors des échanges précédents et rencontres sur place avec des paroissiens, différentes hypothèses ont été évoquées, jusqu’à la revente de la cloche au poids de la fonte. C’est l’idée de garder cette cloche à Lens qui a été retenue, en tant que vestige significatif de l’ancienne église Sainte-Barbe, et la volonté de l’installer dans un autre lieu d’Eglise de la paroisse, (tout comme pour les vitraux de Sainte-Barbe). Pour cette cloche, c’est l’implantation à l’entrée de l’église Saint-Théodore qui a été retenue et la préparation d’un socle est en cours.
Mais une autre option vient d’apparaître, le transfert de cette cloche à l’abbaye de Wisques. Après échanges et débats, les membres de l’EAP ont décidé de reporter leur prise de position lors de leur prochaine rencontre, après avoir pris connaissance de l’avis du CPAE le 2 mars 2023 et la position des moines de Wisques, suite à leur visite prévue le 15 février 2023.
L’évolution des bâtiments paroissiaux rue Diderot et rue de l’Hospice
Ces locaux sont actuellement à usage, d’une part, de locaux paroissiaux pour la plus grande partie, environ 1.200m², et d’autre part à usage de logements, permanents pour les prêtres et pour deux familles, ou occasionnels pour des personnes hébergées.
Nous avons pris acte que les locaux paroissiaux sont surdimensionnés par rapport aux besoins de l’Eglise locale pour assurer la mission, les besoins exprimés par la paroisse lors de la consultation de fin 2022 faisaient plutôt état de 600m².
Outre les besoins en logements qui sont à évaluer, pour les locaux paroissiaux il y a actuellement trois options de réaménagement sur lesquelles il a été demandé au CPAE et à l’EAP de se positionner.
1. La première / VENDRE l’ensemble du terrain et des immeubles, (environ 1.600m² bâtis sur un terrain de 1.700m²) à un promoteur qui raserait l’ensemble et reconstruirait un ensemble immobilier avec des locaux tertiaires et des logements neufs dans lesquels seraient réinstallés les locaux paroissiaux en rez-de-chaussée (rachat ou échange) et 3 appartements pour les prêtres seraient rachetés ou loués dans le même immeuble ou à proximité.
Pendant les travaux, démolition, renforcement des sols et reconstruction, au moins deux à trois années, il faudrait alors trouver un autre point de chute pour les activités paroissiales.
Ensuite quand nous aurons récupéré des locaux rue Diderot, ils seront neufs, mais sans stationnements, sauf à en racheter au promoteur, et que sera devenue « la paroisse » après ces 2 à 3 années de « pause » ?
2. La deuxième / GARDER le 9 rue Diderot, les salles derrière et le stationnement et céder une partie des locaux (les deux maisons 11 et 13 rue Diderot, avec un bout de jardin). La paroisse se recentrerait sur le 9 rue Diderot avec accès rue Diderot et via la cour et le jardin à l’arrière ; les locaux paroissiaux seraient réaménagés dans cette partie des locaux du n°9, façade rue Diderot et salle Jeanne d’Arc côté jardin. Cela représente plus de 600m² disponibles, c’est largement suffisant par rapport aux besoins exprimés par la paroisse.
Les travaux d’aménagement pourraient se faire progressivement et tranquillement sans ruptures fortes, les différents déménagements des uns et des autres étant possibles au fur et à mesure de l’aménagement des locaux ; cela permettrait la poursuite quasi-normale des activités paroissiales durant les travaux.
Le coût des travaux, aménagements et réfection de toitures, pourrait être financé par la revente du 11 et du 13. Les frais de fonctionnement ultérieurs pour la paroisse seraient considérablement réduits. La paroisse retrouverait alors les moyens de réaliser ses projets, ses ambitions.
Cette option présente l’avantage de permettre une suite cohérente vis-à-vis de ce qui s’est fait il y a dix ans et il y a là un projet cohérent économiquement. L’adhésion des paroissiens en serait facilitée.
Cela permettrait également de mener à bien (à son terme) l’objet de la souscription paroissiale : la réfection de la toiture de l’immeuble 9 rue Diderot.
3. Une troisième option a été évoquée par les services diocésains : garder l’ensemble du terrain via la revente à une société immobilière filiale du diocèse, tout raser et reconstruire en deux temps en séparant l’ensemble par un mur pendant les travaux, les activités paroissiales étant déportées rue de l’hospice pendant 2 à 3 ans puis ramenées (réinstallation) rue Diderot selon un calendrier suivant l’évolution des différentes tranches de travaux.
Les activités paroissiales seraient exercées dans les locaux avec accès par la rue de l’Hospice et le parking, dans la moitié de la salle Jeanne d’Arc (accès à l’étage par l’escalier extérieur uniquement) et dans la partie restante des salles du rez-de-chaussée et dans la maison du 6 rue de l’Hospice (après libération de celle-ci).
Pendant les travaux, comment vivre 3 ou 4 ans dans un immeuble sans escaliers intérieurs ni ascenseur pour accéder à une partie seulement de la salle Jeanne d’Arc (uniquement par l’escalier de secours extérieur) ? Quid des compteurs électriques et des chaudières à gaz ?
Ce projet, le plus gourmand en temps, mettrait en péril la pérennité des activités paroissiales : comment remettre la paroisse en mode « projet » après deux déménagements successifs en 2 à 3 ans minimum.
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L’EAP s’est prononcée le 11 février 2023 en faveur de l’option n°2, à savoir recentrer l’ensemble des activités paroissiales sur le 9 rue Diderot et les salles donnant sur le jardin. Le CPAE doit se prononcer jeudi 2 mars.
Le CPAE, réuni ce jeudi 2 mars 2023, s’est prononcé pour l’option n°2 en recentrant les activités paroissiales sur le 9 rue Diderot et les salles arrières.
Tous les biens immobiliers paroissiaux appartiennent juridiquement au diocèse, la décision finale revient au Conseil d’Administration de l’Association Diocésaine. Ce conseil est présidé par l’Evêque qui a demandé, préalablement à examen et prise de décision, de connaître la position écrite des représentants de la paroisse (EAP et CPAE). Le père évêque a donné son accord de principe pour venir, dans la mesure du possible, expliquer à la paroisse la position qui sera prise par le diocèse.
Voilà les éléments concernant l’immobilier de la paroisse Saint-François d’Assise de Lens que nous pensions importants de vous communiquer. Nous nous tenons à votre disposition par courriel (immoparoisselens@gmail.com) pour tout avis ou toute précision que vous souhaiteriez.
L’Equipe Bâtiments