À propos de la liturgie

Des gestes et des attitudes

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Pendant la messe, la liturgie nous donne l’occasion de nous exprimer avec des attitudes et des gestes. `

Le signe de croix : rappelle notre baptême. On se signe au début de la célébration, avant d’écouter l’Évangile (sur le front, les lèvres et le coeur), et à la fin lorsque le prêtre nous donne la bénédiction finale. On se frappe la poitrine : 

– À la demande de pardon
– Au chant de l’agneau de Dieu
– Et juste avant la communion, au moment de dire: Je ne suis pas digne de Te recevoir. 

Pour les positions : 

La position assise : exprime l’écoute des lectures et de l’homélie.
La position debout : Les fidèles se mettent debout pour l’Évangile, le credo et la prière universelle. 

La position à genoux : (si possible) signifie l’adoration 

Courber la tête. On s’incline à la consécration au cours de l’eucharistie lors de l’élévation de l’hostie et de la coupe. 

Pour les mains : 

Les mains ouvertes et tournées vers le ciel pour la prière du notre Père.
Les mains tendues pour recevoir l’hostie, ouvertes au niveau du cœur. 

On pourrait souhaiter qu’après la communion, les hosties consacrées soient rapportées au Tabernacle et que l’assemblée debout s’incline avec le prêtre. 

Quand les lecteurs viennent lire, qu’ils fassent une pause marquée devant l’autel, et qu’ils s’inclinent. Et quand ils se succèdent, pour lire le texte de l’Ancien Testament, le Psaume et la deuxième lecture, 

Qu’ils s’attendent et saluent au pied de l’autel en même temps. Mais pour la paroisse «Les Plaines de Bucquoy», le psaume ne donnant pas lieu au déplacement d’un choriste entre les deux lecteurs, il suffit qu’ils fassent avec respect le salut chacun leur tour. 

Dans un article de La Croix, le philosophe Martin Steffens souligne que le sens de la liturgie doit être «ce mouvement d’un Dieu (je dirais plutôt d’un Père) qui vient, et de sa propre initiative, se donne au peuple rassemblé, qu’il touche et sanctifie»

Soignons nos gestes et nos attitudes pour que d’une assemblée très diverse, on sente naître une communauté unie, une famille, dont la prière monte d’un seul cœur vers le Père. 

DENISE HORNETZ

 

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