Sœur Marie-Godelive et Sœur Marie-Andrée parlent avec beaucoup d’enthousiasme des enfants qu’elles accueillent au caté : « Avant nous étions au collège, maintenant nous sommes en paroisse ; mais nous avons suivi des stages à Boulogne. » souligne Sœur Marie-Andrée. « Ils sont vraiment gentils » renchérit Sœur Marie-Godelive « ils m’ont apporté des ânes sous toutes les formes : dessins, images, objets… ». En effet, lors d’un cours, chacun avait été invité à citer son animal préféré. « Pour moi, c’est l’âne » leur avait avoué leur catéchiste pour qui « penser aux autres » est une attitude essentielle dans les relations humaines. La présence régulière à la messe est aussi un élément important dans la vie de leurs jeunes chrétiens. C’est pourquoi, lors du caté, chaque enfant est appelé à expliquer son éventuelle absence à l’office du dimanche. Les Sœurs s’occupent également du service paroissial « tout se fait par téléphone ». Elles donnent tous les renseignements nécessaires concernant baptêmes, mariages et enterrements et orientent leurs interlocuteurs vers les responsables concernés. La petite Communauté de Dominicaines réside à la maison de retraite qui a ouvert ses portes en 1985 peu après la fermeture du collège. Elles participent à la messe qui y est célébrée 5 fois par semaine à 11 h 15 ainsi qu’aux laudes, petite heure et vêpres. Leurs activités se complètent par des visites aux gens du village ; elles sont engagées auprès d’une association d’aide aux habitants de Madagascar ; elles apportent toute leur attention aux servants d’autel ; elles organisent le bon déroulement des messes du dimanche et veillent au bien être de l’abbé Sgard.
Comme dans toutes les Congrégations, le nombre de sœurs diminue. Quel est l’avenir de
Les Dominicaines sont la branche féminine de « l’ordre des prêcheurs » fondé par Saint Dominique en 1215. Elles se consacrent plus particulièrement à l’enseignement, aux soins aux malades, aux missions, et à l’apostolat.
B-G S.