Regard en Marche propose à ses lecteurs de faire plus ample connaissance avec les religieuses résidant à Hardinghen, Guînes et Caffiers. Une vocation, une présence et une action au service de tous.

A Caffiers, la communauté des Franciscaines missionnaires de Notre Dame regroupe 8 sœurs. Trois autres sœurs résident à la maison de retraite voisine. Agées de 75 à 95 ans, elles sont placées sous la responsabilité de Sœur Marie-Thérèse (69 ans) qui s’occupe du catéchuménat et fait partie de la pastorale du diocèse. Ensemble, elles assurent une indispensable présence religieuse au village.

 

Une congrégation du Pas de Calais.

 

 

                        L’histoire de l’établissement des Sœurs dans notre région remonte à 1223. L’essor s’est poursuivi au cours des siècles et vers 1650, on comptait 70 couvents et près de 1200 religieuses. Après la Révolution, 7 maisons autonomes du Pas de Calais se réclamant de l’esprit de Saint François d’Assise se sont regroupées et sont à l’origine de la Congrégation des Franciscaines de Calais. Les bombardements de la seconde guerre mondiale ont entièrement détruit la Maison Mère de Calais et sa chapelle. A l’issu du conflit, la Maison de Desvres l’a remplacée et a accueilli le noviciat. Les sœurs s’occupent essentiellement des malades, des personnes âgées, de la pastorale, de la catéchèse, de l’animation liturgique et de l’accueil des défavorisés.

 

  Des missionnaires.

 

                        A partir de 1868, les Franciscaines sont parties en mission au Portugal, à Djibouti, en Ethiopie, en Louisiane, en Argentine, en Irlande, au Mozambique, à Madagascar et au Brésil. En 1965, la Congrégation a pris le nom de « Franciscaines Missionnaires de Notre Dame ». Entre 1955 et 1969, l’affiliation d’autres communautés a permis à la Congrégation d’enrichir son charisme et son patrimoine spirituel. C’est en 1974 que la Supérieure Générale est ses conseillères se sont établies à Paris.

  Une Sainte Patronne.

 

                        Suivant l’esprit de Saint François, Elisabeth de Hongrie s’est consacrée au service des pauvres après la disparition de son mari en 1227 lors d’une croisade. Elle est la Sainte Patronne des sœurs Franciscaines.

 

  L’Abbé Adolphe Duchenne.

 

                        A Caffiers, les Franciscaines habitent rue du Père Duchenne. D’où vient ce nom ? En 1852, c’est l’Abbé Duchenne qui a été chargé de réaliser un projet d’union de toutes les Franciscaines du diocèse pour former qu’une seule congrégation.

    Avenir : des laïcs associés.

 

                        En France, il reste une centaine de Franciscaines dont la moyenne d’âge est de 80 ans. Il n’y a personne au noviciat. « C’est très délicat. Qu’a-t-on à leur offrir ? » explique Sœur Marie Monique. Un travail se fait avec des laïcs sur le terrain des œuvres de la Congrégation. Ils souhaitent connaître et partager les valeurs spirituelles des religieuses afin de les mettre en œuvre dans la solidarité et le respect des richesses de chacun. Un nouveau défi à relever pour l’Eglise.

 

                                                                                              Guy et Brigitte SZYMCZAK.