Le Baptême : un cadeau pour Vivre
Une soirée avec Michèle Clavier très appréciée
Environ 70 personnes sont venues rencontrer, écouter, Michèle Clavier sur le Baptême.
Soirée très appréciée par tous!
Le baptême : un cadeau pour vivre
INTRODUCTION
Le baptême, premier sacrement
Le baptême, une naissance
Le baptême, un commencement
LE BAPTÊME : SIGNIFICATION THEOLOGIQUE
Origines bibliques du baptême
Antécédents dans l’Ancien Testament : rites d’eau (purification) ; circoncision
Théologie baptismale du Nouveau Testament
L’ordre du Ressuscité (finale des évangiles)
St Jean : « nouvelle naissance » (Jn 3) ; illumination ; sceau
St Luc : cf. le Livre des Actes des Apôtres
St Paul : ensevelissement avec le Christ (Rm 6) ; incorporation à l’Eglise
St Pierre : les « pierres vivantes » (1 P 2, 1-12), le sacerdoce des baptisés
Les sacrements de l’initiation chrétienne
La notion traditionnelle d’ « initiation »
Un ensemble de trois sacrements : Baptême – Confirmation - Eucharistie
Incorporation à l’Eglise
Le baptême nous fait membres d’un corps dont le Christ est la Tête (1 Co 12)
Participation à la vie et la mission de toute l’Eglise (« co-responsabilité »)
LE BAPTÊME : UN « SACREMENT » , UN DON DE DIEU
Définitions
Le sacrement : un mot qui n’est pas biblique ; symbole du don de Dieu
La grâce n’est pas d’ordre objectif mais d’ordre relationnel
Place et rôle des sacrements dans la vie chrétienne et ecclésiale
« Structure symbolique » de la vie chrétienne et ecclésiale : trois pôles
Les sacrements sont indispensables mais non suffisants
LE BAPTÊME : UN DON A VIVRE
Baptême et « vie baptismale » : attention à notre langage !
Les « ressources » de la vie chrétienne
Parole, prière
Liturgie, sacrements
Vie avec les frères, service
Mission, témoignage
Thème de l’ « élection » pour une « mission »
Textes récents sur l’Eucharistie (Jean-Paul II ; Benoît XVI), lien Eucharistie - charité
CONCLUSION
Un sacrement à redécouvrir !
« Gérer » les demandes de sacrement ; cf. les Points de repère en pastorale sacramentelle
Préparer à la vie baptismale…
… / …
POINTS DE REPERE EN PASTORALE SACRAMENTELLE
Document de la Commission épiscopale de liturgie et de pastorale sacramentelle
de la Conférence des Evêques de France
Juin 1994
Pour comprendre l’origine du Document : « Le contexte qui est le nôtre, en France, nous amène à reconnaître et à pratiquer la pastorale sacramentelle comme une pastorale missionnaire ». Cette pastorale doit être au cœur du travail d’évangélisation. Comment ?
Les évêques proposent d’avancer sur un chemin en 4 étapes, avancer avec les personnes telles qu’elles sont, et avancer sur un chemin où nous allons nous-mêmes être évangélisés.
Première étape : accueillir
Accueillir vraiment, de façon désintéressée.
Ce n’est pas facile, d’une part parce que les personnes ont du mal à exprimer leur foi, d’autre part parce que les raisons de leur demande de baptême sont difficiles à démêler le plus souvent…
Est-ce que nous ne nous laissons pas piéger par le langage de l’offre et de la demande ? Alors que Dieu, par son Esprit, a eu envers ces personnes une initiative libre, qui nous précède, et peut-être nous déroute… Ces personnes qui demandent un sacrement font partie de l’Eglise, nous avons à apprendre quelque chose d’elles….
Il nous faut apprendre une pastorale de l’amour désintéressé, qui accueille et qui écoute. Ecoutons ces personnes nous parler de Dieu, de l’Eglise, même si elles se posent des questions, même si elles portent des blessures, etc.
Accueillir comporte toujours cet effort pour discerner des attentes profondes, souvent masquées par une demande immédiate (question des « motivations »).
Deuxième étape : favoriser une progression
Ici se situe l’exigence missionnaire. Après l’accueil, aider à avancer. Accepter les gens tels qu’ils sont est nécessaire, mais non pas suffisant. On peut leur montrer le décalage, la distance, entre là où ils en sont du point de vue de leur vie et de leur foi, et la foi de l’Eglise, les exigences du Christ concernant la vie de baptisé. Marquer ainsi une distance permet et appelle une progression : cela peut éveiller le désir de découvrir et de comprendre ce que le Christ et l’Eglise attendent de nous. Il ne s’agit pas d’imposer, mais de faire confiance à la liberté des personnes, pourvu que cette liberté soit éduquée c’est-à-dire que les choses soient clairement dites et proposées.
Troisième étape : célébrer le sacrement
Il est très important de soigner la liturgie, le temps de la célébration : c’est le moment capital, aboutissement de la préparation. Ce temps de la célébration rassemble et manifeste l’Eglise comme famille des enfants de Dieu (il est donc important que ceux qui ont participé à la préparation soient là, dans la mesure du possible…). Les gestes sacramentels seront particulièrement soignés : ils sont signes du don de Dieu ; la proclamation de la Parole de Dieu est très importante, mais aussi les temps de silence, etc. Tout est à vivre, comme dit le Concile Vatican II, avec « une noble simplicité », dans la sobriété et la beauté donc, pour que tous les symboles puissent parler d’eux-mêmes. Une célébration bien préparée et bien vécue donne envie, donne le goût de l’Eglise : elle laissera de beaux et bons souvenirs…
Quatrième étape : veiller à la suite du sacrement
Le sacrement, et surtout le baptême, est source d’une existence nouvelle. Il ne peut donc pas rester sans lendemain ! Cela aura déjà été dit au cours de la préparation : être baptisé, c’est découvrir que l’on compte pour Dieu, et c’est être appelé à vivre en baptisé, en chrétien dans le monde. Cela suppose donc de poursuivre son initiation chrétienne (confirmation, Eucharistie), puis de rencontrer les autres chrétiens, en Eglise (le dimanche), et de participer avec eux au service des hommes (témoignage, charité). Vivre en baptisé, c’est vivre en relation avec Dieu, avec l’Eglise, et avec les autres. Et la « suite » du sacrement, finalement, c’est toute la vie…