Guy Pillain répond à Graines d'Opale

le curé de la Ste Famille nous dit : "C'est une chance d'être nombreux au service de la paroisse"

Guy Pillain Guy Pillain   Graines d’Opale : En septembre dernier vous avez pris vos fonctions de curé de la paroisse de la Sainte Famille. Afin de permettre aux paroissiens de mieux vous connaître, voudriez-vous nous confier quelques éléments de votre curriculum ?

 

Guy Pillain : Ordonné en 1967 après des études au grand séminaire d’Arras et à la faculté de théologie de Lille, j’ai commencé mon ministère au foyer séminaire de Maquétra à Boulogne, et je me suis aussi occupé de formation des laïcs adultes et de mouvements d’Action Catholique. J’ai ensuite passé neuf ans dans un diocèse du Cameroun, au titre de « Fidei Donum », au service des vocations dans le diocèse de Bafia. Rentré en France, j’ai été curé de la paroisse St Michel de Boulogne sur mer et aussi quelques années doyen de Boulogne. J’ai ensuite passé sept années avec la Communauté du Chemin Neuf avec laquelle, j’ai été curé doyen de Levallois Perret (92), avant de revenir dans le diocèse d’Arras pour aller à Calais dont j’ai été curé des paroisses de la Ste Trinité et du Beau Marais. Par ailleurs, depuis quelques années, j’ai été appelé à être délégué à la pastorale œcuménique, pour le diocèse, ce que je continue évidemment avec beaucoup d’intérêt.

 

- Quelles sont vos impressions après les premiers contacts avec votre paroisse ?

Le cadre des villes du Touquet, Cucq, Merlimont est évidemment fort marqué par sa dimension touristique. Ce cadre de vie est beau et agréable, moins marqué par le caractère industrieux comme à Calais. Mais les rues sont fort calmes en semaine en cette saison bien que je sois étonné du monde encore présent les week-ends. Par ailleurs, je trouve une paroisse fort bien organisée avec de nombreuses personnes – plus d’une centaine - qui en sont partie prenante au travers de différents services. Il me faut d’ailleurs du temps pour connaître les uns et les autres et l’organisation qui est en place.

 

- Comment envisagez-vous le partage de votre mission avec les laïcs engagés dans les différents mouvements et équipes de la paroisse ?

C’est justement une chance d’être nombreux pour assurer toutes les tâches de la paroisse. Le prêtre n’est pas là pour tout faire, il est là pour faire l’unité, coordonner l’action des uns et des autres, nourrir la communauté de la Parole Dieu, et avec elle célébrer les sacrements. Si beaucoup de personnes sont impliquées dans la vie paroissiale, il y a bien des services qui ont besoin d’être étoffés et il importe qu’on ne se contente pas de s’appuyer sur ceux qui sont à la tâche depuis toujours.

 

- Quelles tâches sont assignées à l’abbé Emmanuel Fontaine et au diacre Philippe de Béco, rattachés à la paroisse ?

L’un et l’autre étaient déjà à l’œuvre avec l’abbé Gérard Leprêtre et continuent évidemment leur mission avec moi. La présence du père Emmanuel a été précieuse notamment après le départ de Gérard et avant mon arrivée, pratiquement un mois plus tard, alors qu’on était dans cette période de reprise après les vacances scolaires. Quant à Philippe, les tâches ne lui manquent pas, entre ses lourdes responsabilités professionnelles, les problèmes financiers de la paroisse, des célébrations de baptêmes, de mariage et occasionnellement la prédication.

 

- L’Eglise qui est à Cucq, Merlimont, Le Touquet a-t-elle son mot à dire, voire même des actes à poser sur des questions de société comme • le travail et l’emploi, • la place faite aux jeunes les moins favorisés socialement et professionnellement • L’attention aux migrants, aux Tiers et Quart Mondes ?

Il importe que les chrétiens soient attentifs à toutes les questions sociales, et plus largement aux questions de société. Nous n’avons pas réponse à tout, nous n’avons pas de solution miracle, mais nous avons à travailler à faire en sorte que soient respectés certains principes qui nous viennent de la Bible comme le respect de chaque être humain, la protections des plus faibles, une gestion respectueuse de la création etc.. Cela suppose des prises de conscience… et des engagements concrets dans ces différents secteurs d’activité ; j’ai d’ailleurs constaté avec satisfaction, pour ne prendre qu’un exemple, qu’on trouvait des bénévoles au service des migrants jusqu’ici. Graines d’Opale est une publication des paroisses de la côte distribuée trimestriellement dans toutes les boites. Par votre participation active à son comité de rédaction vous contribuez déjà à en élargir l’audience.

 

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Article publié par Jacqueline DECAUCHY • Publié • 4937 visites