Un moine aux carrefours du monde à Roissy !

témoignage du père Philippe Vanneste

Père Philippe Vanneste

 

Moine trappiste, aumônier à l’aéroport de Roissy

 

 

Accueil : Philippe de Béco

     Le père Philippe Vanneste est natif de Tourcoing, moine au Mont des Cats dans le Nord, aumônier de l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle, de sept casernes de pompiers et de sept « clochers » autour de l’aéroport.

Il a une formation comptable, a fait ses vœux de moine cistercien en 1983, a été ordonné prêtre en 2007. Il a beaucoup voyagé : Afrique, Bosnie, Madagascar, Liban.

Quatre cultes sont assurés à l’aéroport de Roissy : catholique par deux prêtres, protestant par un pasteur « et demi », israélite par un rabbin, musulman par six imams.

 

Philippe Vanneste prend la parole, souhaite le bonsoir à tous et commence par dire qu’il n’a pas écrit de livre lui-même mais que Michel Cool parle, entre autres, de lui dans son ouvrage : Messagers du silence. On peut trouver des renseignements dans le livre de Cyril Azouzi :Roissy, un monde secret (enquête dans les coulisses du plus grand aéroport d’Europe) et dans un livre écrit par Bernard Peugniez ( le routard cistercien européen). Philippe Vanneste est parfois surnommé avec humour ; « l’aiguilleur du ciel ».

Le père Vanneste se présente : Il est né en janvier 1954, l’année où il a fait si froid que le rivage de la Manche a gelé et où l’abbé Pierre a lancé un puissant appel en faveur des sans logis.. C’était aussi l’année de la défaite française à Dien Bien Phu, au Vietnam (on disait alors la guerre d’Indochine). Dans un autre registre, ce fut une bonne année pour le vin.

Philippe Vanneste est entré au petit séminaire d’Aubourdin à l’âge de dix ans . Ses parents étaient très chrétiens et ont, dit il, été bons témoins de l’amour du Christ. Il a vu souvent ses parents prier. Le petit séminaire ferme en 1970 et il rentre à l’ECI, une école de commerce à Tourcoing. Il fait partie de la chorale paroissiale où il s’initie à la musique. Il s’occupe de l’Action catholique de l’Enfance, fait partie d’un groupe de prière. Il entre au lycée puis devient caissier dans une banque.

Il a un « coup de foudre » pour l’abbaye du Mont des Cats en 1971, mais on lui dit qu’il est trop jeune pour entrer au monastère et il est envoyé comme coopérant au Gabon, au petit séminaire des Pères du Saint-Esprit. En 1977 il fait son entrée au Mont des Cats où il a le Père André Louf comme maitre des novices. (Au monastère on fait deux ans de noviciat, puis on fait des vœux temporaires pour trois ans, et ensuite des vœux perpétuels).

A l’abbaye du Mont des Cats, les moines prient, bien sûr, mais aussi travaillent. Entre autres, ils fabriquent du fromage ; aussi le Père Vanneste est-il envoyé étudier la fabrication du fromage à Poligny, grande école fromagère, pendant un an. De retour au Mont des Cats, il devient directeur de la fromagerie en 1986. Puis, suite à quelques tensions au monastère, il part comme aumônier militaire à Mont de Marsan puis à Aix en Provence. Il s’occupe aussi de la prévention et de la détection des feux de forêt avec le CIRCOS dont c’est le rôle. Ayant besoin d’un travail de discernement par rapport à sa vocation, il effectue une retraite à Sainte Marie du désert près de Toulouse. Il décide de rester dans son ordre et rentre au Mont des Cats. Là, il est envoyé à Madagascar pour s’occuper de la construction et de la « mise en route » d’un monastère. Trois ans de travail et 100 ouvriers à conduire !

Il reçoit alors un « mail » de Rome (il ne pensait pas, au début, qu’il lui était destiné) lui demandant de partir en Bosnie Herzégovine afin de devenir responsable d’une abbaye. Il a tout d’abord refusé (il ne parlait pas la langue). On lui a alors conseillé d’aller relire Moïse et Jérémie (qui avaient eu, eux aussi, des problèmes de langue…).Ayant demandé conseil à Mgr Gilbert Aubry, évêque de Saint Denis de la Réunion, avant de donner sa réponse, il lui fut répondu qu’un « homme en blanc » à Rome, devait se trouver derrière tout ça …Il se dit alors : « Le Seigneur le demande, tu y vas ».

Le voilà donc parti en Bosnie, pays à peine sorti de la guerre et du communisme. Il apprend la langue et accomplit ce qui lui a été demandé. Retour au Mont des Cats et nouvel appel : Veux- tu aller au Liban ? Un an pour la formation des jeunes. Il y va, mais, là bas, au bout d’un an, le monastère ferme. Retour au bercail, en France et …direction Belval, chez les moniales ; pour y devenir aumônier. Survient une « crise » au Mont des Cats. Il faut « prendre du large ». Le moine globe-trotter se lance dans une formation pour l’accompagnement spirituel assorti d’une formation à la psychologie, ( cette dernière se révélant fort utile lorsque des gens vous déclarent sans sourciller qu’ils prennent tous les matins leur petit déjeuner avec la Sainte Vierge…Il faut gérer !) Il a alors un mi-temps sur Paris. Les navettes entre le Mont des Cats et la capitale ne sont guère commodes . Que faire ? Pourquoi ne pas aller voir s’il se trouve une « mission » à remplir sur Paris ? A l’aéroport Charles de Gaulle à Roissy par exemple. Il y est depuis cinq ans.

Il y a un petit problème à l’aéroport, on n’a pas de contacts avec les sapeurs pompiers. Le père se met en rapport avec eux et dit « oui » à la proposition de devenir leur aumônier. (cela représente tout de même 7 casernes).

Philippe Vanneste  nous donne maintenant quelques chiffres concernant l’aéroport de Roissy :

7ème aéroport mondial (en importance)

2ème en Europe

15 kms de long, 5 ou 6 de large

Surface égale à celle de Paris(à l’intérieur du périphérique)

100 000 salariés - 1 700 policiers – 1 500 douaniers – 500 gendarmes –

2 000 décollages et autant d’atterrissages chaque jour

En week-end, aux mois de juillet et d’août on peut monter à 1 million de passagers par jour

300 000 repas préparés chaque midi (ça représente une grosse ville)

Les lieux de méditation pour chrétiens, juifs et musulmans parfois éloignés de 9 kms

 

Des messes en semaine sont proposées et chaque dimanche trois sont célébrées.

En quoi consiste le ministère du père Vanneste ? Il n’y a rien d’imposé, dit-il ; on se fait son travail, lequel consiste surtout à accueillir, être avec, et assurer des « extras »

 

  • Accueillir, les passagers surtout.

Certains peuvent éprouver de l’angoisse à l’idée de prendre l’avion, surtout si c’est la 1ère fois. Ils peuvent constater qu’un aumônier est là s’ils ont besoin d’aide. D’autres ressentent le besoin de se confesser ou de recevoir la Communion. Parmi les passagers on trouve des religieux, religieuses, des prêtres, des évêques, plus rarement des cardinaux, mais parfois Mgr Barbarin. Quelques uns passent pour prier, avec les supports mis à leur disposition : Magnificat, Prions en Eglise, d’autres prières .Il nous faut assez souvent renouveler le « stock ». Il faut veiller au respect des utilisateurs des lieux. Certains musulmans prennent beaucoup de place, mettent leurs chaussures partout. Il arrive que des SDF viennent coucher là la nuit. Ensuite il faut faire passer les services de nettoyage.

Les messes du dimanche concernent les passagers et les employés mais les locaux sont petits. Vingt personnes au maximum sont accueillies, mais elles sont le plus souvent 6 ou 7.. Les gens font vite connaissance, échangent sur des lieux, des horaires, des situations personnelles. L’intérêt de ce lieu, c’est qu’il existe un petit point de prière dans cet immense bazar à fric qu’est l’aéroport. Il faut élargir les murs aux dimensions du monde.

Malheureusement la fréquence des rencontres diminue car l’objectif « business » de l’aéroport c’est de « raquer des tunes », faire du chiffre . On diminue la zone avant la police afin de pousser les gens dans

 La zone « duty free » (hors taxe) où l’on trouve toutes les boutiques de luxe, de Vuitton à Chanel en passant par Rolex et Dior. Ce monde de luxe, ça pose question. Si vous voyagez en « easy jet » par exemple, vous arrivez soudain dans la zone de luxe où la montre la plus accessible est à 3 000 €, un lustre est proposé à 60 000 €, une bouteille de vin à 2 000 € ! L’avion est considéré comme un rêve, alors on donne du rêve aux gens.

 

  • Etre avec les gens

 

Nous , aumôniers, sommes considérés comme salariés ( on nous assure la sûreté, la sécurité) . Nous portons une chemise bleu clair à col clergyman. Ce col ne signifie rien pour les personnes qui ne sont pas de notre culture (un chinois ou un hindou) mais les catholiques, eux, nous repèrent tout de suite.

Nous avons aussi une « mission » auprès du personnel. Il y a des zones de regroupement suivant les spécialités. On dit bonjour à tout le monde. Au début, c’est un peu formel et puis les gens se « décoincent ». Quelques uns commencent à raconter leur vie : un père a découvert que son fils vit avec un garçon ; un autre a appris que sa femme le trompait ; un autre encore qu’il était atteint d’un cancer ; certains viennent de vivre un merveilleux mariage ou de célébrer une inhumation émouvante. Tous les problèmes, toutes les joies sont évoqués. Dans la vie quotidienne, on voit que les personnes qui vivent dans des zones  d’immeubles, ou des « cités-dortoirs » échangent peu. C’est aussi la faute des horaires.

Pour le personnel, les horaires sont souvent décalés ce qui conduit à la perte de contact avec les amis et

relations.. Quand on accomplit un travail de nuit, l’organisme réagit (les travailleurs nocturnes, par exemple, s’endorment dès qu’ils s’arrêtent. Le corps ne suit plus !)

Il n’est pas facile de fixer des horaires. On a bien essayé, sur la « toile », de créer une chaine de prières avec « Notre Dame des Ailes ». Des intentions de prière y sont proposées. Une aumônerie a vu le jour autour d’un laïc très actif, pour Air France. Une messe est célébrée le vendredi midi.

 

Qu’est- cc que j’essaye de faire ? demande le père Vanneste ? D’abord j’essaye d’avoir des gestes, des attitudes afin de sensibiliser à la présence du Christ . J’essaye de témoigner que Dieu les aime. Et puis je m’occupe des sept casernes de pompiers pour l’aéroport. Il y a les pompiers d’Air France (entretien des avions) ; les pompiers de Paris (des villages de Roissy ou de Daumont) qui interviennent en cas d’incendie (volontaire ou pas). Ils sont là aussi pour soutenir les familles.

 

  • Les « extras »

 

De quoi s’agit-il ?

 

Le plus sérieux : gérer un « crash » ( comme ce lui de l’avion Rio-Paris) par exemple, qui avait 350 passagers à bord. En ce cas une cellule de crise est mise en place. Il faut nourrir, coucher, renseigner, consoler (toutes religions rassemblées). Récemment, il y a eu un crash en Ukraine, un autre au Mali . En ce qui concerne l’avion de Taiwan accidenté, il n’est pas de notre ressort. Il avait à son bord deux jeunes filles dont l’une du Touquet et une autre d’Amiens. Le corps des victimes doit être rapatrié, parfois c’est celui de militaires tués en Afghanistan. Il y a eu deux assassinats au Niger récemment (l’une des victimes allait se marier huit jours plus tard ). Il y a eu aussi deux journalistes de RFI morts au Mali.

Parfois, il s’agit d’autres malheurs : le tremble ment de terre d’Haïti. Des familles étaient venues pour chercher des enfants qu’elles devaient adopter. Il fallait être là pour les soutenir. Il y a eu aussi le tremblement de terre suivi du tsunami au Japon. Lors du départ des secouristes une longue attente s’est installée. Des images des explosions successives dans la centrale nucléaire de Fukushima on été diffusées. Le père Vanneste dit avoir été utile pour apaiser au mieux les angoisses de ceux qui craignaient de revenir contaminés par les radiations. C’était l’occasion de leur donner quelque chose pour réveiller leur conscience, ou leur foi, faire mémoire de Jésus-Christ.

Il y a eu aussi les rapatriements suite aux conflits armés de la Côte d’Ivoire, du Liban, de Syrie. Là aussi des cellules de crise ont été mises en place.

Parfois on a affaire à des accidents (un ouvrier du fret, assez jeune, est mort à l’aéroport). On reçoit des appels du service médical (il arrive que des passagers meurent dans l’avion lors de leur voyage). Le père se souvient de la tragédie qui a frappé deux épouses dont l’une venait fêter avec son mari leur cinquante ans de mariage. Elle ne parlait pas anglais. L’une des hôtesses a été admirable. Elle s’est conduite avec elle comme l’aurait fait une mère. Tous ont prié en anglais pour le défunt et son épouse.

Il y a aussi ceux qui décèdent dans l’aéroport, comme ce vieux prêtre polonais qu’accompagnait son évêque. Aucun d’eux ne parlait français. Le prêtre est mort dans les toilettes. Le père Vanneste est venu et ils ont prié ( ses connaissances en serbo- croate lui permettant de percevoir des ressemblances avec le polonais .)

 Et puis il y a la ZAPI qui est la zone des gens qui sont dans l’illégalité. C’est une zone d’attente, une sorte d’ « hôtel » entouré de barbelés. Les gens y restent trois jours puis sont conduits en prison en attendant leur rapatriement. Les aumôniers ne peuvent se rendre dans cette zone que moyennant une autorisation spéciale des services administratifs compétents. Ils ne peuvent s’y rendre aussi que si une demande leur en a été faite. Ainsi celle d’un prêtre orthodoxe qui voulait prier et qui a été « libéré » grâce à un frère qui a pu l’héberger.

Il y a aussi le cas des sans papiers. Avant, il existait une cellule Emmaüs qui pouvait les suivre. Elle a été supprimée. Maintenant il y a un service de la Croix Rouge qui s’occupe surtout des femmes malades. Il existe un autre office de la Croix Rouge pour les réfugiés qui tentent de trouver un logement. Ces personnes sont mises en rapport avec leur ambassade, ou le service d’immigration qui les concerne, voire les services du ministère des Affaires Etrangères.
On est un peu partout aussi pour le personnel. On a besoin de nous. On s’en rend compte à des remarques qui nous sont faites lorsqu’on ne les a pas vus depuis longtemps ; et aussi au fait que l’on est invité pour un mariage, une festivité familiale ou quand un évènement important a lieu pour eux.

 

Echange avec les participants  

  • Et les autres aumôneries ?
    Les imams, on les voit peu. Avec leurs divisions internes (sunnites, chiites) personne ne s’entend, ce qui ne rend pas les choses faciles à gérer.

Les juifs se rencontrent surtout à la Compagnie El Al (israélienne) quand il faut rapatrier des morts en Israël ou quand il y a des fêtes à célébrer, comme Hannouka (la fête des lumières). Avec eux, ça se passe bien.

En 2016 aura lieu un colloque pour toutes les aumôneries de toutes les confessions. Un baptiste protestant dont la femme est orthodoxe sera particulièrement présent .

La présence de l’aumônerie au sein d’un aéroport est bonne. Elle est source de paix dans un monde où il y a trop de conflits.

 

  • Vos autres activités ?

Il y a la paroisse Louvre Roissy dont je suis vicaire. C’est là où je loge, mais je suis pas très impliqué dans la vie de paroisse (EAP etc …)Je donne aussi des cours à des sœurs trappistines sur des thèmes abordés par les pères cisterciens et partage avec elles au moyen de photos d’architecture car je suis spécialisé dans l’architecture cistercienne. (Ainsi je connais bien l’abbaye de Valloires). Les « pierres me parlent » nous confie-t-il.

Comme il est fait allusion aux difficultés de concilier vie monastique et vie extérieure, comme celle que mène le père Vanneste à l’aéroport, en particulier en ce qui concerne la restriction de parole au monastère, il précise que l’interdiction de parler n’est pas une contrainte de la vie monastique. Il est simplement conseillé de ne parler que pour dire l’essentiel . Saint Bernard disait que l’ascèse du moine consistait surtout en le fait de se lever la nuit pour les prières et de supporter ses frères. ( Dans la vie actuelle, on supporte de moins en moins les contraintes).

 

A propos de la conciliation de la vie « extérieure » avec celle de la vie au monastère, le père André Louf conseillait de vivre dans la cellule de son cœur. Il faut se centrer sur sa vocation contemplative. Il n’y a pas « Jésus et moi dans une bouteille, tout seuls ». Il faut se construire une architecture spirituelle intérieure. Celle qui est extérieure s’effondrera si l’autre n’est pas présente. Au monastère, on a les deux. Personnellement, déclare le père Vanneste, je commence chaque journée par ce que nous appelons la « lectio divina », avec les lectures du jour suivies de l’oraison.

  • Doutez-vous de votre utilité

Parfois…mais je constate qu’il y a « des graines qui poussent ». Parfois je doute du « Patron » mais je me dis que Mère Teresa a connu des doutes similaires…

  • Si l’on vous demande des conseils pour un vote en politique, que répondez-vous ?

Je ne réponds pas à ce genre de question . J’ai mes opinions, mais ce n’est pas mon rôle que d’influencer les gens dans ce qui dépend de leurs choix en ce domaine.

  • Que pensez-vous du calendrier de l’aéroport qui fournit les dates des fêtes dans les différentes religions ?

Je pense que c’est très bien.

  • Il faut des espaces de recueillement dits de convention internationale , certains sont-ils spécialisés ?

En Inde ce n’est qu’hindou. A Fiumicino ce n’est que catholique. En Espagne c’est l’Eglise catholique. En France il y a les catholiques, les protestants, les juifs, les musulmans. Il y a des aumôniers parfois à Lyon.

Nous sommes prestataires de services et l’aéroport alloue une somme à chacun des cultes. Cependant certains syndicats, au nom de la laïcité, veulent la cessation de ce paiement.

  • Pourquoi n’y a-t-il plus de messe quotidienne à l’aéroport ?

Parce que l’on pousse les gens à sortir de la zone d’embarquement. Parfois, des groupes demandent une messe, alors nous célébrons.

  • Cela vous parait-il normal que l’on installe une aumônerie seulement dans les aéroports et pas dans les gares ou les ports ?Y a-t-il une attente spirituelle plus grande dans les aéroports ?

Je ne sais pas pourquoi il n’y a pas d’aumônerie dans les gares et les ports. Comme le trafic aérien continue d’augmenter, réjouissons-nous que le service d’aumônerie y soit présent.

  • Remarque d’un participant :

Comme nous nous trouvons dans un local qui accueille une exposition sur Saint Josse, je rappelle que Saint Josse était aumônier des marins du port de Quentovic (devenu un quartier du Touquet) au temps des Romains.

  • Où se trouvent les chapelles de l’aéroport de Roissy ?

Au Terminal 1 -  Au Terminal 2 A B C D (4 croissants) -  Au Terminal 2 F

A Orly les lieux sont plus grands, il y a plus de place. A Roissy nous sommes plutôt dans des couloirs aménagés.

  • Y a-t-il des moines trappistes agissant à l’extérieur comme vous ?

Non, nous ne sommes que très peu.

 

Adresse du lien pour charger ou écouter la conférence   http://ftpslec.no-ip.info/shares/ftp/05%2520frere%2520Philippe%2520Vanneste.MP3

 

 

Prochaine conférence

 

 vendredi 22 août à 20 h 30

Annexe de l’église du Touquet

 

La foi, les jeunes et Internet

Par Sœur Nathalie Becquart, religieuse de l’ordre des Xavières .

                                                                                                                               

 

 

Article publié par Michèle Leclercq • Publié • 4835 visites