Journée lancement doyenné du Boulonnais

A la maison des Tourelles

Journée de lancement du doyenné Boulonnais  
Journée de lancement du doyenné
Journée de lancement du doyenné
« Un doyenné ne réside pas seulement dans les limites géographiques  mais dans les consciences des gens ». Ils étaient près de la centaine à répondre oui, ce mardi 11 novembre 2009, à l’appel du nouveau doyen, Denis Larzet, pour participer au « lancement officiel du doyenné du boulonnais"
 
La maison diocésaine des Tourelles a servi de cadre idéal pour abriter ce mardi le grand rassemblement de tous ceux qui détiennent ou assurent une responsabilité quelconque dans le nouveau doyenné du Boulonnais. Cette rencontre, la première en son genre,  a connu la présence de  l’ensemble des animateurs en Pastorale, les animateurs des différentes paroisses, les représentants des mouvements et services de l’église locale. Les différents curés et leurs adjoints ont aussi répondu présents à l’appel.
 
D’entrée de jeu, un diaporama a présenté le visage de ce nouveau doyenné. Il est le fruit de la fusion de l’ancien doyenné du Boulonnais rural (Dèvres-Samer-Marquise) et le boulonnais urbain qui allait de Condette-Hardelot à Wimereux en passant par Boulogne centre.
Après cette présentation et celle des participants, ces derniers ont eu droit à une instruction spirituelle, « une piqure de rappel » de ce qu’est leur place et leur rôle dans les communautés humaines et chrétiennes qu’ils représentent . C’est l’Abbé Gaston Dollé qui a animé cette partie spirituelle.
 
Il a attiré l’attention des uns et des autres sur « le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui ». Un monde à plusieurs visages et à plusieurs aspirations. Un monde où chacun veut être reconnu et aimé. Un monde inter-générationnel. Un monde inter-culturel. Et « la mission qui vous incompbe est de porter la Bonne Nouvelle, d’annoncer Jésus Christ à ce monde ». Il s’agit de dire aux hommes « par la parole et les gestes, qu’ils sont aimés du Dieu de Jésus Christ » a insisté le prédicateur.
 
Pour ce faire, un certains nombre de qualités sont requises. Entre autres : l’amitié réelle qui aide à œuvrer sans convoitise et sans mépris ; la foi : ne pas perdre de vue qu’il s’agit d’une œuvre d’Eglise et non notre œuvre. Ce qui suppose un attachement personnel à la personne de Jésus.
L’Abbé a aussi insisté sur la « coresponsabilité » dans nos actions. Partant de l’épitre de Saint Paul aux Corinthiens sur la diversité des charismes, il a exorté les participants à « l’unité dans la diversité ». « Il nous faut harmoniser nos compétenses, nos charismes ; il faut alors tuer l’individualisme dans nos actions. Le courage, la persévérance , l’humilité et l’espérance devraient animer tout responsable de communauté ».
 
Et pour terminer l’Abbé s’est attardé sur l’amour que chacun et chacune devrait avoir dans ce service d’église qu’il assume. Aimer Dieur et aimer les autres, au point de tout quitter (Mc 10, 17-22). Nul ne doit oublier qu’il est envoyé en mission tout comme les premiers apôtres : « allez-donc ! De toutes les nations faites des disciples, … Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 19s).
 
En petits groupes. Un des objectifs de cette rencontre était de permettre un échange entre les différents responsables des communautés chrétiennes. C’est ainsi qu’après l’instruction spirituelle, les participants se sont retrouvés en petits groupes pour approfondir leurs connaissances mutuelles et échanger sur leurs expériences pastorales vécues.
Tous ont salué positivement ces échanges, mais admettent qu’il serait utopique de vouloir une uniformité dans « les façons de faire ». Il faut respecter les diversités. Les réalités socio-économiques n’étant pas les mêmes en ville qu’en campagne. Les approches des gens sont tout aussi différentes. Ce qui serait utile pour les uns et les autres, ce serait les rencontres régulières des membres de différents groupes (du rural et de l’urbain) pour des échanges d’expériences.
 
Les différents mouvemants sont alors invités se rencontrer. Le Service Evangélique des malades (SEM), les mouvements de l’enfance et de la jeunesse ; les groupes chargés du catéchumenat, etc. Des rencontres en assemblées générales, par secteurs géographiques ou d’activités, seraient comme des temps forts pour la vie de l’ensemble. 
 
Plusieurs constats : notre Eglise dispose de beaucoup de benevoles mais ces derniers s’ignorent pour la plupart. Il est alors souhaité que soit élaboré une sorte d’annuaire qui comporterait les adresses et les activités des uns et des autres. Cet annuaire comporterait aussi les lieux et heures des différents offices dans les paroisses.
L’attention de tous s’est portée sur la jeunesse : quelle approche avons-nous de nos jeunes ? Quelle place leur donnons-nous dans nos communautés ? Il existe heureusement ça et là des mouvements qui les encadrent et les stimulent. La commission jeunesse du doyenné se réunit tous les deux mois et se donne pour mission de faire rencontrer les responsables et de soutenir les activités proposées par les différents groupes de jeunes.
 
Les équipes d’accompagnement des familles en deuil « ont eu du mal à partir dans les différentes paroisses mais à présent leurs services sont de plus en plus sollicités et appréciées ». La célébration des funérailles chrétiennes par des Laïcs formés et envoyés en mission commence à entrer dans les mœurs.
 
La communication dans nos communautés laisse à désirer. Il serait urgent de revoir la composition et les activités de la commission de communication du doyenné. Renforcer la quantité et la qualité de ses membres ? Il serait bon que chaque paroisse soit représentée dans cette commission et que celle-ci veille à la circulation des informations.
Des témoignages des diacres présents, des animateurs et animatrices en pastorales ont mis fin à la rencontre. Les diacres nous ont présenté leurs missions auprès « des pauvres » et du monde scolaire. Les diacres jusque là sont envoyés essentiellement dans leurs milieux professionnels. Il se pose alors la nécessité de reviser les lettres de mission de ceux qui sont à la retraite professionnelle. Les animateurs quant à eux ont surtout donné l’image d’une jeunesse qui se reveille çà et là dans le doyenné.
 
Et le doyen a donné l’organigramme du doyenné : l’équipe pastorale du doyenné qui est pour le moment composé de six prêtres et de deux laïcs ; le conseil Pastoral de doyenné qui comporte un vingtaine de membres : les représentants de tous les mouvements et services. Il est comme le bureau exécutif et a pour but essentiel susciter et de soutenir les projets pastoraux du doyenné.
 
Une des grandes questions que tous se posent, comme pour résumer les travaux de cette rencontre est : quelle main tendue, quelle place donnons-nous à ceux qui ne croient pas ou ne pratiquent pas comme nous ? Comment rendre nos communautés plus chrétiennes,  plus vivantes, plus dynamiques, plus ouvertes et plus accueillantes ?
Eloi Romba

Article publié par Emile Hennart - Maison d'Evangile • Publié • 6275 visites