Rencontres Oecuméniques à Arras

dans le cadre de la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens

        Dans le doyenné Artois, deux manifestations importantes ont marqué la Semaine de prière pour l’unité des Chrétiens à l’initiative du Groupe œcuménique d’Arras.

        Le 18 janvier 2011 une soirée-débat réunit à Arras une soixantaine de personnes avec cette question : Lire la Bible en pays musulman, est-ce possible ?

        Dans son exposé, Bernard Coyault, Président de l’Alliance biblique française  explique comment la Bible est accessible en Turquie, en Algérie, en  Egypte, au Liban, en Palestine .

        La traduction de la Bible en arabe et même en kabyle y est pour beaucoup de même que le réseau de librairies sur le terrain, l’accés à Internet et la présence de chaines satellites.

        Un atout pour les chrétiens souvent minoritaires dans ces régions mais également pour les musulmans curieux de connaître ce livre si fondamental pour vivre la foi chrétienne.

 

        Le 21 janvier 2011, la célébration œcuménique se déroule en l’église St Paul, à Arras avec le concours de la paroisse Notre Dame des Blancs Monts.

        Cette célébration est présidée par Pasteur Paul Mears, Eglise évangélique baptiste, Père Jean Macquart, prêtre orthodoxe, Sara Mac Vane, prêtre anglican, Pasteur Robin Sautter , Eglise réformée, Père Laurent Boucly, prêtre catholique.

        La célébration est préparée par les chrétiens de Jérusalem, une ville au cœur des tensions à la fois dans le Moyen Orient et dans la ville même.

        Jérusalem est le symbole de la paix entre les peuples, le lieu où vécurent les premiers chrétiens ;ce soir, le thème de la paix  inspire chants, monitions et prières avec un moment fort : l’arrivée de la lumière de Jérusalem  rapportée par les scouts.

        Comme le rappelle Robin Sautter, Jésus nous demande de viser la perfection ; un danger qui guette chacun de nous :  la violence verbale comme traiter l’autre comme un moins que rien, le réduire à sa pathologie, son étiquette ; ce genre de dénigrement, nous le pratiquons souvent.

        Ce qui compte, c’est le regard que nous portons sur nos frères.

       

        Au terme de ce rassemblement, une conviction partagée par tous : la culture de la diversité constitue l’enjeu majeur de notre époque ; pour nous croyants, l’œcuménisme c’est la rencontre de personnes fières de leur conviction et toutes différentes.

 

 

 

Article publié par Cécile Lemaire • Publié • 4783 visites