Visite en doyenné - Bethune Bruay 2013-2014
Visite Pastorale de l'Evêque son cheminement,ses rencontres et visites...
L’évêque d’ArrAS
EN visite pastorale
de septembre 2013 a mai 2014
Voir les photos du bilan des événements de cette Visite Pastorale en présence de Monseigneur Jaeger le lundi 23 juin 2014 à 19h à la Maison du Doyenné 87, rue d'Aire à Béthune.
Une cinquantaine de personnes ont participé à ce bilan. Après le diaporama qui retraçait les différentes visites, une vidéo confectionné par Laurent Samier et son frère nous ont fait découvrir ou redécouvrir la journée passée à Noeux les Mines le 1er Mai. http://arras.catholique.fr/page-35503.htm
Une bonne soirée de convivialité et d'échange.
Voir les différents articles des visites de Mgr depuis septembre 2013
Le cheminement et l'histoire de cette visite
Mardi 10 septembre 2013 à l'usine Bridgestone de Béthune
Dimanche 22 septembre 2013 à Béthune : Fête à Naviaux
Mardi 1er octobre, Mgr Jaeger à la maison régionale de la Poésie
Jeudi 16 Janvier 2014 rencontre avec le monde rural (voir article de Christiane Thorez : http://arras.catholique.fr/page-34852.html
Vendredi 10 janvier 2014 à Choques soirée : rencontre de préparation mariage http://arras.catholique.fr/page-35916.html
Mercredi 22 janvier 2014 : rencontre avec les jeunes
Mardi 4 février 2014 : rencontre des membres des 2 équipes d'Equipe d'animation des Paroisses : St Pierre et Paul en Bruaysis et St Jean des Monts à Houdain
http://arras.catholique.fr/page-34935.html
Jeudi 1er Mai 2014 : Grande fête populaire au Parc Loisinord de Noeux les Mines pour clôturer la visite pastorale de Mgr Jaeger http://arras.catholique.fr/page-35503.htm
Mercredi 22 janvier rencontre avec les jeunes
Mgr JAEGER, Evêque d’Arras, vient à la rencontre des étudiants et jeunes professionnels
« Partout, nous entendons que les jeunes sont l’Eglise de demain. Nous pensons que, grâce à votre visite, nous pourrons partager nos chances et difficultés quotidiennes, pour que demain, après mûre réflexion ensemble, nous puissions non pas être simplement l’Eglise de demain, mais une « belle Eglise de demain », vivante et unifiée ». Voici quelques mots de l’équipe de préparation pour accueillir l’Evêque.
En effet, Mercredi 22 Janvier, en soirée, notre Evêque est venu rencontrer étudiants et jeunes professionnels, dans le cadre de sa visite pastorale dans notre doyenné Béthune-Bruay. 26 étudiants, jeunes professionnels et membres du doyenné se sont déplacés pour l’occasion.
Une soirée placée sous le thème « Notre vie à l’université et notre vie de tous les jours dans la société : Quelles chances et difficultés ? Comment vivre notre foi aujourd’hui ? »
Tout en partageant le repas, (Un grand merci à Gilles, animateur à l’Aumônerie de l’Enseignement Public et chef cuisinier au CROUS de Béthune, qui nous a préparé un très bon couscous) nous avons présenté les formations proposées dans le Béthunois, les loisirs à vivre ainsi que les possibilités de pratiquer sa Foi, tout en détaillant à chaque fois les chances et difficultés rencontrées.
Chacun a pu ensuite débattre sur le thème « Comment vivre notre Foi aujourd’hui ».
« Vivre la messe avec des amis », « réaliser des chantiers avec les Petites Sœurs », « participer à des groupes de partage » ou simplement « parler de notre foi autour de nous » répondaient alors les jeunes présents.
L’équipe de préparation avait également souhaité poser quelques questions au Père Evêque avant de terminer par un temps de prière :
Qu’elles sont vos relations avec le Pape, comment le trouvez-vous ?
Sur qui, sur quoi vous appuyez vous pour prendre vos décisions ?
Qu’est-ce qui, selon vous, est à changer ou à améliorer dans l’Eglise ?
Une très bonne soirée qui a permis, plus que ces beaux temps d’échange, de permettre à de nombreux jeunes de vivre quelques instants particuliers avec notre Evêque.
Amélie Uberquoi, animatrice de l’aumônerie de l’Enseignement public
Jeudi 16 Janvier 2014 rencontre avec le monde rural
RDV était donné à tous les participants pour accueillir notre évêque dès 9 H à la Maison des Paroisses de Richebourg.
I – Monde agricole en milieu péri-urbain.
Juste le temps des présentations avant de filer à la Maison Delmotte où nous étions attendus pour 9 H 2O.
1) Visite de l’élevage et du point de vente de la ferme Delmotte.
Visite de J.Paul Jaeger à la ferme Delmotte à Laventie. Dans le magasin. Monsieur Jean Michel Delmotte nous présente dans le magasin de l’exploitation l’organisation de sa ferme : de l’élevage à la vente au particulier et les raisons de ces choix. Travail en famille et aussi entre agriculteurs ce qui permet une diversification de la production. Ainsi quatre éleveurs produisent de la viande pour leur point de vente : l’un pour le veau, un autre pour le porc, un troisième pour l’agneau et enfin à la ferme Delmotte le bœuf de race blanc/bleu.
La chaîne de transformation nous est expliquée en détail et nous montre combien nous sommes loin du temps où les bêtes été abattues et découpées à la ferme. Désormais chacun sa spécialité : abattage et découpage respectent des normes rigoureuses et sont réservés aux abattoirs et aux salles de découpes. Ainsi l’animal part à l’abattoir puis transite par un laboratoire de découpage et revient sous film et sous vide à la ferme d’origine pour la vente à domicile.
Certains produits passent par des laboratoires de transformation (toujours pour le respect des normes européennes d’hygiène et de sécurité) ainsi les recettes de la maison et les ingrédients sont-ils commandés à l’un d’entre eux afin de pouvoir fournir d’excellents produits du terroir cuisinés à la mode de chez nous.
Puis la famille Delmotte nous invite, sous une pluie battante à visiter l’élevage qui compte environ 300 bêtes de race Blanc/bleue car très réputée pour sa qualité bouchère. Ces animaux se nourrissent entre autres de granulés et de carottes de chicons. Monsieur Delmotte nous précise qu’il a opté pour le mode « Agriculture raisonnée ». C’est la méthode qui permet le mieux de respecter au plus près la nature tout en recourant, lorsque c’est nécessaire seulement aux médicaments . Nous apprenons que chaque vêlage ne peut se faire sans assistance de par le métabolisme de cette race à l’arrière-train particulièrement développé et musclé. D’ailleurs nous découvrons, attendris, à l’entrée de l’étable un jeune veau venait de naître. Les jeunes veaux demeurent avec leur mère tout le temps nécessaire avant le sevrage. Ces vaches ne produisent que le lait nécessaire à leur veau. Ce ne sont pas du tout des vaches laitières ! Elles donneront au maximum trois veaux : l’élevage suffisant à la production en viande, soit environ 90 carcasses par an. Une bien belle production !
2) Arrêt à la ferme Patinier à Fauquissart.
Visite Ferme Patinier "Fauquissarette". Dans les serres. Fauquissarette ! Le chauffeur s’est donc arrêté et nous n’avons pas regretté d’ailleurs.
Damien, l’un des propriétaires nous apprend qu’il est associé avec son frère et sa belle-sœur. Il nous explique les spécificités de l’exploitation quant à elle spécialisée en fruits et légumes ce qui permet une diversification des travaux et interventions quotidiennes qui nécessitent l’emploi de 4 CDI à plein temps toute l’année.
Une production variée en légumes courants et la culture légumes anciens et notamment une spécialité : la barbe de capucin. Vous connaissez ? Ce que je sais, c’est que c’est vraiment très bon et que c’est en quelque sorte une cousine de l’endive… sauf qu’elle se cultive dans des carrières profondes et calcaires… Très mystérieux, n’est-ce pas ?!
Damien nous ouvre la porte de ses serres où poussent encore pissenlit, épinard… Il nous montre où les framboises et fraises de la saison prochaine seront plantées ; les tomates ; et nous vante les mérites de la culture en serre qui permettent de cultiver sans traitement la plupart du temps du fait de la régulation de l’humidité…
Enfin, nous découvrons la culture d’endives en salle, de l’ensilage à la mise en caissettes. Entre la salle d’emballage et le magasin… juste une porte ! C’est ce qui s’appelle du direct au consommateur !
3) Casse-croûte débat. Une quarantaine de personnes étaient présentes.
- Intervention Monsieur Delaval. (Responsables des jeunes agriculteurs et d’un point de vente.)
Repas débat à Richebourg. Maison des Paroisses Magasin alimenté par 12 exploitations réunies en coopérative pour la vente de leurs produits sous le nom de « Comme à la ferme » situé à La Gorgue, près de Lestrem.
C’est une véritable expérience humaine qui permet les échanges d’expériences d’agriculture de terroirs divers (les fermes sont réparties sur un territoire vaste qui va jusque Hesdin). Cela permet souvent de poursuivre le travail en famille.
L’association permet aussi une meilleure disponibilité de par la séparation des tâches de production et de vente ainsi que la diversification de la production.
Une caisse centralise toutes les ventes et ventile sur le compte de chaque exploitation.
L’essentiel à préserver : la communication.
- Mathilde Clément, animatrice de territoire pour le secteur de Béthune à la Chambre d'Agriculture.
Visite Ferme Patinier "Fauquissarette". Culture des endives. Animatrice du GEDA (Groupe d’Etude du Développement Agricole) pour la région de Béthune qui rassemble 130 agriculteurs de la région. IL existe 15 GEDA dans la région Nord/Pas de Calais. Le GEDA vit des cotisations des agriculteurs, en lien avec la Chambre d’Agriculture.
Son rôle consiste à apporter un appui technique et économique, organiser des voyages d’étude, d’organiser des formations (ex : gestion des conflits – entraînement à la prise de parole…). Elle favorise le lien entre les collectivités et l’agriculture locale.
On constate un déplacement de le la volonté agricole qui vise aujourd’hui davantage la qualité que la quantité. Une évolution aussi du rapport sociétal de l’agriculture et son environnement.
Les différents projets d’organisation naissent des agriculteurs. Le GEDA est là pour les aider en cas de besoin pour faciliter la mise en œuvre.
- Hélène Vesselier, de Richebourg. Accueil en gîtes et chambres d’hôte.
Visite Ferme Patinier "Fauquissarette". Hélène, après avoir vécu quelques années en région parisienne, est revenue vivre où elle avait ses racines : à la ferme de ses parents qu’elle a reprise.
Une autre adaptation de la vie rurale au monde d’aujourd’hui avec la valorisation des bâtiments de ferme et le développement du tourisme. Cela fait 22 ans déjà que ses parents, Mr et Mme Bavière avaient amorcé ce virage. Aujourd’hui, le taux d’occupation est de l’ordre de 80 % grâce aux familles en attente d’un nouveau logement en construction et qui font la transition dans ces logements mais aussi et surtout grâce aux évènements régionaux : le Nouveau Louvres à Lens, les commémorations du centenaire de la guerre 14-18 qui attirent notamment beaucoup de Britanniques…
C’est le plaisir de l’accueil, de créer des liens.
Un point de vigilance pour Hélène : Ne jamais s’arrêter sur des acquis.
- Blandine Delannoy de Cuinchy – Réseau Campus Vert.
Le Campus vert c’est 29 adhérents pour 135 studios dans le Béthunois. Le siège social est à Violaines.
Aujourd’hui il n’est plus question de vivre en vase clos. Cette organisation a été créée suite à un constat dans le secteur où beaucoup de bâtiments de fermes étaient inutilisés et voués à l’abandon d’un côté et de l’autre un manque crucial de logements pour étudiants. Il fallait y penser et rassembler ces données !
Blandine trouve beaucoup de richesse dans les échanges avec les étudiants venant de tous les coins de France et leurs familles. Elle se sent très utile auprès d’eux. La région peut s’enorgueillir car elle a été tout à fait pionnière dans ce domaine et c’est une belle réussite !
- Michel Brou de Richebourg – Responsable de la CUMA du Bas Pays.
Les premières CUMA (Coopérative d’Utilisation de Matériel Agricole), créées en 1945, ont été un échec car le monde agricole était très individualiste.
Cela fut relancé en 1980 devant l’incapacité matérielle pour les petites exploitations de s’acheter les outils performants. Cela a permis de consolider les liens entre agriculteurs et de développer l’entraide par des actions de solidarité en cas de difficultés particulières (ex : lavage indispensable des pommes de terre une année de grandes intempéries…).
Xavier Bonvoisin (chargé de l’aide aux agriculteurs en difficulté) souligna la nécessité d’un accompagnement et plus particulièrement humain dans les coups durs notamment en cas de problèmes de santé, accidents et/ou destruction des récoltes qui occasionnent des pertes de revenu et problèmes de gestion parfois dramatiques. Une solidarité qui n’est pas identique selon les différentes CUMA.
- Christian Durlin, Président de la FDSEA et membre de la Chambre d’Agriculture.
La région a beaucoup changé. Sa spécificité en habitat dispersé a provoqué une grande proximité entre les agriculteurs et les habitants. L’agriculture n’étant pas dé-localisable et l’agriculteur de nature sédentaire, il a fallu s’adapter de part et d’autres, la région étant essentiellement agricole : les 2/3 des terres sont valorisées en agriculture. Aujourd’hui il devient important de ne pas gaspiller du foncier agricole afin de nourrir une population qui ne cesse de croître. La surface moyenne des exploitations a beaucoup augmenté et se situe actuellement à 60 ha par exploitation.
Il a fallu cohabiter : pour les nouveaux venus en zone rurale, accepter de subir parfois des contraintes de bruits, d’odeurs, l’encombrement de la route par des tracteurs ou autres engins… Découvrir aussi, en contre partie qu’en cas d’enlisement dans la neige, le verglas… l’agriculteur du coin est souvent prêt à venir dépanner avec ses outils…
Le dialogue, l’écoute, les échanges permettent de mieux se connaître et mieux se comprendre. Importance de communiquer et l’investissement fréquent des agriculteurs dans la vie locale, dans les associations y contribue. D’autres comme dans l’association « Le Savoir Vert » accueillent des classes et font découvrir la vie à la ferme aux élèves, ce qui permet aussi une meilleure connaissance des uns et des autres et crée des liens.
- Conclusion de Monseigneur Jean-Paul Jaeger.
Les visites ont été passionnantes car nous avons pu voir fonctionner ces entreprises avec les acteurs. Faire vivre un élevage, produire, c’est passionnant. Beauté de voir le veau né cette nuit. Des valeurs à découvrir pour toute notre société. Les contraintes : compter sur la météo, un tas d’éléments avec lesquels il faut composer. Partir des réalités données et construire. On est obligé d’inventer face aux aléas. Il faut déployer des trésors d’imagination pour progresser. Le monde agricole est un monde où on unit les forces pour s’en sortir. A chaque fois, on a inventé. On ne peut gémir tout le temps. Il faut agir !
Agir, c’est parfois dur mais c’est stimulant, c’est à chaque fois source de progrès. Chaque fois les agriculteurs ont trouvé des solutions. Pour nos sociétés c’est un exemple déterminant, un signe d’espérance. Ca mérite d’être connu, d’être partagé. L’agriculture est un patrimoine humain. D’ailleurs, ajoute Monseigneur Jaeger, ma secrétaire ne s’est pas trompée en me disant ce matin à mon départ lorsque que j’ai dit que je venais ans le monde agricole « Vous allez être avec des gens de bonne compagnie », je confirme !
Le repas était composé de soupes confectionnées par les agricultrices avec des produits de leurs fermes, de navettes tartinées de rillettes et pâtés locaux, de fromage régional et de tartes faites à la ferme, le tout accompagné notamment d’une bière locale de Marquillies ! Tout cela offert par nos agriculteurs du secteur que nous remercions vivement ainsi que pour leur témoignage très enrichissant, la qualité de leur accueil et leur investissement dans la réussite de cette belle journée. Monsieur Durlin a remis un panier de produits du Terroir à notre évêque qui a promis de bien les promouvoir et témoigner de ce qu’il avait découvert en ce jour dans notre monde péri urbain.
II – Monde du handicap avec l’association « Sourires d’autistes ».
La rencontre a lieu dans les locaux de la mairie de Vieille Chapelle en présence de Mme Dorothée Morel, adjointe chargée de représenter le Maire retenu par ses activités professionnelles et de quelques élus dont Michel Walle de notre comité de pilotage, Mmes Georges et Turpin que nous remercions vivement pour leur accueil chaleureux.
Madame Geneviève Serrure, présidente de l’association Sourires d’autistes nous relate l’histoire de cette création qu’elle qualifie désormais comme étant « l’œuvre de toute une vie » et une œuvre portée collectivement, aime-t-elle à le souligner.
« Tout est né d’un drame, lorsque ma fille Florine atteint l’âge de 20 ans et ne peut plus suivre les activités, ni se rendre à la structure qui l’accueillait jusque-là. C’est désespérant ! Elle a 20 ans et on nous dit qu’il n’y plus rien à lui proposer. Tous nos efforts de socialisation, d’ouverture vers l’autonomie, tout se bloque. La société n’a rien prévu. Il n’y a plus rien à proposer pour ces jeunes adultes touchés par l’autisme. »
Réaction « Si il n’y a plus de structure, créons-en une avec plusieurs parents dans le même cas.
Parallèlement, monsieur Georges Sénéchal, personnalité de Vieille Chapelle, à son décès, lègue sa ferme et quelques terres à la municipalité en vue d’un projet médico-social. Il fallait promouvoir et bâtir le projet pour le présenter et remporter l’adhésion des élus et la commission de délibération de la désignation de l’obtention des locaux pour l’association. C’est « Sourire d’autistes » qui est choisie.
Artois Com, communauté de communes du secteur a bien aidé à construire le dossier ainsi que de nombreuses associations environnantes. Nous avons reçu et recevons toujours beaucoup de soutien.
Le projet : un lieu familial de vie pour adultes autistes d’une capacité de 30 à 35 adultes.
De petites unités. Soit 3 à 4 pavillons de vie. Un chez eux où ils seront incités à être le plus actif possible, notamment dans le partage des tâches domestiques.
Volonté d’intégration dans la vie de la société en favorisant des rencontres où ces adultes pourront intervenir, se rendre utiles (ex : conteurs en campagne…). Ce sera un lieu d’écoute ouvert aux familles, aux professionnels. On pourra organiser des groupes de parole…
Il faut du temps pour faire aboutir le projet mais cela avance. La municipalité a pris en charge la réfection de la toiture de la ferme. Pour le reste les autorisations sont en attente mais en bonne voie.
Intervention de Madame Marie Ange Sénéchal, membre actif de l’association.
Sourire d’autiste est une association naissante donc chacun s’implique. Nous avons la volonté d’éviter l’écueil de l’association bien ancrée et de ne jamais perdre de vue que ce que l’on fait c’est pour la personne dont on parle.
Trois mots clés : bienveillance, humanité et fraternité.
Nous avons avis favorable du CROSM (Conseil Régional). C’est une question de priorité : il n’y a que deux établissements pour autistes dans le Pas de Calais et une centaine de personnes en attente. Or il est important de veiller à éviter les ruptures de prise en charge lourdes en conséquence dans l’évolution de ces personnes.
Notre structure nécessitera environ 30 salariés. Source d’emploi dans notre village donc aussi.
« Nos enfants sont en même temps notre force et notre faiblesse. Souffrance que « la beauté de cœur » de nos enfants n’est pas vue. On voit d’abord leur handicap. On perçoit ces regards suspicieux : mais quelle faute ont fait ses parents ? Difficulté de se comprendre. Seul, on ne s’en sort pas. Il y a le regard des autres, les réactions, les paroles. Il faut s’adapter. Toujours faire mieux où on pense que c’est déjà bien. Importance de voir à travers tout ce qui est possible et non plus à partir des manques. L’intérêt, en premier, c’est toujours l’enfant, la personne handicapée. Nécessité de changer le regard, témoigner. A Vieille Chapelle nos enfants sont bien intégrés parce que les habitants connaissent. ».
C’est la nature de l’Eglise d’être attentif à tout ce qui est tout petit et chacun doit montrer une attention particulière aux plus petits comme Jésus Christ.
- Conclusion de Monseigneur Jean-Paul Jaeger.
« Lorsque je rencontre des handicapés mentaux, c’est une conversion permanente. Il faut changer de braquet sans cesse pour se comprendre. C’est une espèce de dé-centrement. Je suis toujours étonné de voir comment ces personnes aux faibles capacités parviennent à aller tout de suite à l’essentiel, du cœur. »
A la question de savoir pourquoi il était venu, le but de sa visite, il répondit :
« Je viens pour ma conversion personnelle et pour pouvoir guider les mouvements… ».
Vos témoignages sont très stimulants. Toute la journée, J’ai rencontré des gens qui se battent et qui parviennent à soulever des montagnes. Cela mérite d’être mis en valeur et nous change tellement des informations négatives dont on est assailli sur toutes les antennes. »
A chacun d’entre-nous de transmettre toutes les bonnes nouvelles et faire grandir l’Espérance. Face aux difficultés de la vie, quand on peut se serrer les coudes, avec patience et volonté, on devient inventif, on trouve des solutions et on fait avancer le monde. Vous nous l’avez démontré et quelle merveille de voir, qu’ au-delà de toute espérance, vous parvenez à « Donner de la vie à la vie ».
Avant de repartir chacun de son côté, nous avons fait un petit détour vers la ferme de monsieur Georges Sénéchal pour voir le projet avant travaux. Rendez-vous est pris pour revenir la voir après travaux.
Merci à tous pour cette belle journée très enrichissante.
Christiane Thorez
Mercredi 30 octobre rencontre avec les résidents de la Maison pour adultes sourdaveugles à Calonne Ricouart
« Chaque personne accueillie est une personne particulière et singulière, reconnue comme telle. »
Calonne Ricouart 30 octobre 2013 Le Père évêque, des prêtres, diacres, animatrices en pastorale, quelques personnes dont le maire de Calonne Ricouart ont été accueillis par Dany Floret, Viviane Loones, Delphine Wattelle, chef de service et Anne Marie Duez, administratrice de Coallia et le personnel.
C’est par un témoignage poignant et émouvant que Mme Duez nous a confié le parcours du combattant qu’elle a vécu dès la naissance de son troisième enfant. Une petite fille Rosalie qui n’était pas comme les autres, dès trois mois elle était aveugle et à un an elle était sourde. Il a fallu faire un chemin très compliqué afin de lui trouver une place, afin qu’elle soit accueillie. Mme Duez et son mari ont ainsi pour le bien-être de leur petite fille lourdement handicapée accepté des changements de régions et de travail.
La vie était difficile mais cette maman n’a jamais baissée les bras, elle a toujours voulu que sa fille puisse avoir le meilleur et ainsi
que les autres enfants dans le même cas.
Une éducatrice spécialisée venait une fois tous les qui
nze jours, c’était Dominique Spriet fondatrice qui est devenue la directrice de cet établissement.
Les années passant, les parents de Rosalie ont commencé à se demander ce qu’elle deviendrait lorsqu’ils ne seraient plus là. Ils ne voulaient pas qu’elle soit à la charge de son frère et de sa soeur. Il fallait lui trouver un foyer.
Dans un premier temps, ils ont crée une association avec d’autres parents, leur première rencontre se fit au Nid du moulin à Gosnay. Puis un terrain a été offert par la municipalité de Calonne Ricouard. Mr André Delcourt, le maire qui a soutenu et accompagné Mme Duez pendant 25 ans et s’est engagé à entretenir ce terrain.
Ensuite Mme Spriet les a rejoint dans l’association, avec sa double casquette en tant que spécialiste et amie de cette enfant handicapée sur laquelle elle a veillé comme sa fille et qui a aujourd’hui 40 ans.
Mr le maire a été d’un soutien moral pour toutes les démarches et les déplacements dans les ministères, et Mme Duez ne le remerciera jamais assez. Une convention de partenariat en 2006 a été faite entre l’AFTAM Coallia, propriétaire gestionnaire et ACGESSA, l’association de parents. L’inauguration du bâtiment le foyer Quenehem se fit en 2007 et le 1er février 2008, Rosalie qui avait 18 ans à l’époque prenait place dans l’établissemen visite pastorale 30 octobre 2013t.
Des balançoires adaptées aux enfants ont été achetées, cela s’appelle des nids (voir photos), des arbres pour offrir un meilleur confort et un cadre de vie agréable.
Le maire qui se dit : « communiste et chrétien » accueille l’évêque et lui dit « vous avait dix de retard », puis nous a expliqué le cheminement et l’histoire des démarches auprès des représentants du gouvernement.
« Une action et une communication adaptées à la recherche de l’autonomie des personnes accueillies. »
Une jeune chef de service de trois enfants, Mme Wattelle nous a reçu avec professionnalisme et cependant beaucoup de chaleur et de douceur pour ces résidents et son personnel. Elle nous a fait une présentation de ce lieu de rencontre, d’échange, de soutien mutuel pour les familles adhérentes. C’est 80 personnes à plein temps qui se charge des 43 résidents de cet établissement. Ils communiquent en langue des signes ou langue des signes tactiles grâce aux formations et aux professionnels qui travaillent avec eux.
Il y a une personne de 18 ans et 3 de 59 ans. Parfois plusieurs enfants d’une même famille sont atteints par un même handicap. L’inquiétude est l’accompagnement du vieillissement des résidents devient une priorité.
Trois unités ont été crées selon le degré de handicap et d’autonomie :
Groupe A : 14 places (2 sous groupes de 7 personnes)
Accueil de personnes dont l’autonomie et les capacités de communication permettent d’envisager un projet d’intégration en milieu ordinaire de vie et/ou de travail protégé. (Il s’agit souvent de jeunes sourds ayant un syndrome de Usher : surdité + rétinite pigmentaire.)
Groupe B : 14 places (2 sous groupes de 7 personnes)
Accueil de personnes comme le groupe A mais de façon plus limitée, et une intégration dans les ateliers de l’établissement. Il s’agit pour la plupart, de jeunes adultes nés sourd aveugles (rubéole maternelle), pour qui une poursuite des acquisitions dans tous les domaines est encore possible.
Groupe C : 15 Places (en 4 ou 5 sous groupes de 3 à 4 personnes)
Accueil de résidents dont l’autonomie et la capacité à communiquer sont très limitées. Ils nécessitent un accompagnement quasi permanent dans les actes de la vie quotidienne, une surveillance particulière et l’organisation d’activités spécifiques. Souvent sourd aveugles de naissance, ils ont un rythme d’acquisition beaucoup plus lent dans tous les domaines. Un travail adapté, en rapport avec leur âge intellectuel et leur niveau de fonctionnement, devrait leur permettre de conserver les acquis et de continuer à progresser.
Donc une diversité dans la surdicécité d’où la nécessité de moyens adaptés et hors des normes habituelles, pour répondre de façon adéquate et différenciée aux besoins individuels et on peut rendre hommage aux parents de ces personnes qui ont du s’adapter et se convertir à cet être avec ils avaient du mal à communiquer. Rendre hommage aux personnels qui sont obligés à une adaptation permanente et constante avec des difficultés extrêmes en ce qui concerne l’éducation, la formation, le travail, la vie sociale, les activités culturelles et l’information, ainsi que l’attachement à la personne qui est toujours en contact tactile. Don de leur personne, comme une vocation, être au service de l’autre. Il faut une adaptation à chacun, que les plats soient goûteux, car ces personnes n’ont pas perdu l’odorat, le goût, ni le toucher.
La visite s’est poursuivie dans le lieu de vie des résidents et Sandra 31 ans, qui a une maladie évolutive aveugle et presque sourde, nous a émue par son courage et sa lucidité. Elle a adressée quelques mots à l’assistance et nous a lu un poème en braille, qu’elle a donné au Père Evêque. (Ci-joint le texte et le texte en son).
A la suite de cela Mgr Jaeger lui a dit : « Je ne t’oublierais pas, ni tes amis non plus. J’ai découvert l’importance des mains, des mains qui ont un cœur. Vous nous avez appris qu’il est possible de faire un monde où l’on soit heureux ensemble. Continue à faire le bonheur pour toi et pour les autres. »
Une célébration avait été préparée, elle était traduite par une interprète professionnelle pour les personnes qui pouvaient voir et pour les autres les accompagnants étaient assis à coté des résidents pour leur raconter de manière tactile les différentes lectures et ce qui était dit.
L’évêque a nouveau pris la parole pour dire : « que le Pape François serait d’accord avec ce qu’il dit : il faut aller loin, pour rencontrer Jésus. Jésus est là aujourd’hui parmi nous Vivant et présent dans la souffrance, dans la peine, au fond des cœurs, il permet de découvrir au fond qu’il y a l’amour, son amour pour nous et pour les uns et les autres. Des choses indispensables deviennent vite fragiles. Notre capacité d’aimer et d’être aimé. Merci de nous apprendre à aimer comme Jésus nous aime et de nous dépouiller pour vivre ailleurs…. »
Les souffrances sont visibles et d’autres invisibles, car chaque personne est unique dans son épreuve. Nous avons passé un moment inoubliable, plein d’émotion, de tendresse, de compassion avec quelques larmes pointant aux yeux de chacun. Merci pour tout et merci aussi aux accompagnateurs journaliers de ces résidents attendrissants par leur simplicité.
Bernadette Lieven
Mercredi 16 octobre, rencontre à Emmaûs Bruay la Buissière après midi "la merveille à l'église de Beuvry
La misère, elle ne se gère pas, elle se combat
La dignité par le travail : un combat inscrit dans l’ADN du Relais
Nous avons été accueillis par Marie Fiodrops chargée de la communication, Marie Christine, responsable du tri et Pierre Duponchel 61 ans, président fondateur du Relais. Daniel Dourlens de l’hygiène et sécurité était parmi le groupe des dix personnes qui ont été reçus : des prêtres, des animatrices en pastorales et membres de l’équipe de pilotage.
Le midi nous avons partagé le repas avec les compagnons d’Emmaüs.
Le relais, c’est l’aventure d’une poignée d’hommes, au sein de la communauté Emmaüs fondée en 1982 à Bruay-la-Buissière. Le relais est né en 1984 avec l’ambition de trouver pour les jeunes en situation précaire une porte de sortie vers la vie active.
L’activité de collecte, valorisation textile a été rapidement privilégiée, 30 ans, après le Relais est devenus le numéro 1 de la filière, avec 1800 emplois créés.
En 84 collectes et tri de vieux vêtement et vieux papier
De 89 à 90 il passe de collecteur à collecteur trieur et récupérateur.
En 92, il passe à l'émission Envoyé spécial sur le sujet : Exclusion-réinsertion.
Le relais collecte environ 80 000 tonnes de récupération de textile en France : collecte, tri, réemploi ou recyclage. C’est une vraie industrie que nous avons visité sur 20 hectares. Au départ 150 personnes, actuellement environ 450 personnes compagnons et salariés dont 20 à la fabrique de peinture, 90 à la collecte, 130 au tri, 20 aux magasins. C'est avec compétence, professionnalisme et surtout solidarité et attention aux uns et aux autres que Mr Duponchel nous a parlés. Il nous a fait découvrir et visiter les coins et les recoins de ce site. Nous y avons découvert des gens étonnant, passionnés, bref une entreprise avec un « supplément d’âme ». Comme dit un compagnon : « c’est la communauté qui m’a accueilli, je ne veux pas les lâcher. J’ai rentré dans l’amour lorsque je suis arrivé ici, car on croit en l’individu. Il y a de la chaleur humaine...»
Ce chemin que font les compagnons permet souvent un retournement de leur vie et de leurs habitudes. On peut faire le parallèle avec le compagnon et les objets qu’il restaure. Quand on rentre à Emmaûs on veut redonner ce que l’on a reçu.
Communautés Emmaüs et Compagnons
Une communauté Emmaüs, c’est certes l’endroit où l’on déniche de bonnes affaires, où l’on peut déposer ses objets devenus inutiles, où l’on peut appeler peut faire débarrasser son grenier. Enlèvement gratuit de meubles, vaisselles, outillage, bibelots, vêtements, bijoux chez les particuliers et les entreprises. Dépôt de vos marchandises du lundi au vendredi de 8h à 17h et le samedi de 8h à 12h. Les magasins sont ouverts du lundi au vendredi de 14h à 17h et le samedi de 10h à 12h et de14h à 17h - Braderie le 25 Mai de 10h à 17h sans interruption.
C’est aussi dans le monde entier :
Activité textile en Afrique, Sénégal, Burkina (miel), Madagascar (Riz à l’étuvé) avec gestion de l’eau et de la plantation.
Des lieux où l’on fait le tri du linge et aussi un lieu où l’on fait deux voitures par mois à partir des pièces détachées. Echange de savoir faire avec les compétences des uns et des autres.
Billy Berclau : Usine de vêtements. Avec la fibre coton des jeans et de la collecte à l’industrie fabrication d’un isolant qui s’appelle « métisse » en vente à Castorama.
Mais ce sont surtout des lieux d’accueil.
Qu’ils viennent par le Samu Social, par l’intermédiaire d’une association ou spontanément, les hommes, les femmes et les enfants accueillis dans les 34 communautés du Nord-Pas de Calais et de la Picardie deviennent tous des « compagnons », avec les droits et les devoirs que cela suppose.
Etre Compagnon,c’est profiter :
· Accueil inconditionnel : C’est le premier droit d’un compagnon, celui d’être logé, nourri, soigné, quelle que soit l’histoire de vie qui l’amène à Emmaüs. Le compagnon restera à la communauté le temps qu’il voudra, qu’il lui faudra, avec pour seule obligation de suivre les règles de la vie en commun.
· Retrouver sa dignité : Le travail est au cœur des communautés.
Chaque Compagnon s’engage à travailler au sein de la communauté selon ses capacités et ses possibilités. De la cuisine à la vente au magasin, du tri des boutons à la conduite des camions, de la rénovation des meubles au secrétariat, la palette d’activités est tellement large que chaque compagnon peut faire valoir ses compétences et en révéler de nouvelles. C’est d’abord par cet emploi que le compagnon retrouve la confiance qui lui permettra de se remettre, à terme, sur le marché du travail « officiel ».
· Affirmer son identité et sa place dans la société : Une communauté n’est pas un lieu d’où l’on ne sort jamais. C’est un endroit où l’on pose son sac quand on a épuisé toutes les autres solutions, où l’on reprend des forces, où l’on ré-affirme son droit à une vie normale et heureuse. Même si certains compagnons choisissent de rester pour aider les autres…
· « Sers premier le plus souffrant » : Compagnon et Solidaire Toutes les communautés contribuent à lutter contre la misère, la souffrance et l’injustice dans leur environnement proche ou sur d’autres continents : elles consacrent toutes une partie de leurs ressources à des actions de solidarité locales et internationales.
· Emmaüs ne perçoit aucune subvention L’activité de récupération permet de faire vivre ces hommes, ces femmes et ces enfants aussi parce qu’elle est suivie d’une activité de revente. L’argent collecté par les dons et les magasins permet de faire vivre les communautés en payant les factures (électricité, eau, etc..) mais finance également le retour à l’autonomie des compagnons : avance du premier loyer, frais de transports pour se rendre aux entretiens d’embauche, etc…
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· Les Toits de l’Espoir
Les Toits de l’Espoir proposent aux propriétaires de maisons délabrées de les réhabiliter en confiant les travaux à de petites entreprises artisanales de bâtiment.
Pour réaliser ces travaux, les entreprises créent des emplois réservés aux personnes en difficulté. Une fois réhabilités, ces logements sont attribués à ces mêmes personnes moyennant un loyer modique. Grâce au réseau Emmaüs et au dispositif FSL, Les Toits de l’Espoir accompagnent également ces familles relogées dans leur ré-insertion sociale car logement, emploi et vie sociale sont les 3 piliers nécessaires à une vie équilibrée.
C’est pour cela que 97% des propriétaires ayant fait le choix de travailler avec nous sont satisfaits : n’hésitez pas à nous contacter. Nous pourrons évaluer, ensemble, les avantages mutuels d’une collaboration.
Toits de l’Espoir
ZAL du Possible
Chemin des Dames
62700 Bruay La Buissière
Email : lestoitsdelespoir@le-relais.net
Pour en savoir plus : http://www.lerelais.org/Les-Toits-d...
· Emmaüs Logement
Emmaüs Logement participe à la construction de résidences sociales et de logements d’insertion. Même à l’étranger dans l’hôtellerie (5 étoiles) en lien avec un établissement Thermal : source d’eau chaude. Favoriser le tourisme responsable et cela crée de l’emploi, la découverte du Pays et fait vivre une économie locale.
Il y a 15 SCOOP en France (Société coopérative…) . Les personnes partagent leur expérience, c’est une aventure, comme vivre contre l’exclusion, l’économie classique. C’est la force du relais. En conclusion, le constat est qu’il y a de plus en plus de jeunes et leur intégration pose beaucoup de difficultés, car is manquent de repères et ne veulent pas toujours prendre le rythme des horaires, du respect, des consignes, du goût du travail bien fait ou du travail tout court.
Nous ne regarderons plus les conteneurs qui sont dans nos villes ou villages de la même façon, nous y verrons des visages, des énergies…
COMMUNAUTE EMMAUS France : EMMAUS ARTOIS
Pour nous contacter : contact@emmausnpdc.org
Site : http://www.emmausnpdc.org
Après midi : Vi site commentée de l'église St Martin de Beuvry par Mr Boukini, une foule nombreuse était présente. Il suffit d'aller voir par vous même cette merveille...B Lieven
Rencontres avec Dieu :
Nous sommes passés par l'Homme le matin avec une leçon d'humanité avec une résonnance avec Diaconia. Avec Mr Duponchel, nous avons vécu une leçon d'humilité.
L'après midi : c'est l'homme qui cherche Dieu. Le temps de Dieu n'est pas le temps des hommes. Si tu veux être bien cherche l'harmonie avec le monde qui t'entoure : là où tu baignes.
Catherine Duc
1er octobre, Mgr Jaeger à la maison régionale de la Poésie Visite pastorale de l'évêque 1er octobre 2013
C’est le 1er octobre, qu’au cours de sa visite pastorale, Mgr Jaeger est venu à Beuvry, au parc de Bellenville, visiter la maison régionale de la Poésie Nord-Pas-de Calais.
Au cours de cette visite Mme Arlette Chaumorcel, présidente d’honneur de maison, présenta l’historique et les différentes activités.
La Maison Régionale de la poésie fête cette année ses 25 années d’existence. Créée par M Noël Josèphe, alors président de région, et quelques poètes, elle n’a cessé depuis de s’agrandir et de rayonner.
Certains pourraient croire que, comme beaucoup de lieux culturels actuels, elle est orientée vers un certain élitisme, et c’est tout le contraire.
Il est des lieux magiques, des lieux d’inspiration, des lieux qui vous donnent de grandir en humanité, en beauté et en humilité, le domaine de Bellenville est de ceux-là.
Lieu d’expression libre, de libération de la parole, la maison accueille tous ceux qui veulent bien s’y arrêter, du poète confirmé au plus jeune des débutants. Chacun peut s’exprimer, se livrer, se dire….
Depuis 25 ans la maison régionale de la poésie essaie de jouer le rôle à la fois de passeuse d’émotions et de libératrice de talents.
Elle a traduit et publié plus de trente-cinq poètes européens, dont un prix Nobel de littérature, qui sont venu en résidence à Beuvry pour travailler avec le s poètes régionaux à la traduction de leur œuvre.
Les poètes assurent de la maternelle à la terminale des interventions en milieu scolaire, ils interviennent dans les maisons de retraites, les hôpitaux font entrer la poésie dans les prisons apportant un peu de rêve et de beauté. Les brigades d’intervention poétique (BIP) portent la poésie jusque dans la rue en y déclamant des poèmes. Le poète devient alors passeur de joie et d’espérance, allumeur de regard pour ceux qui prennent un instant pour les accueillir et les écouter.
Poésie de la beauté du quotidien, de l’amour, de la nostalgie et du regret, de la souffrance ou du combat pour un monde meilleur, paroles qui disent la réalité de la vie humaine, c’est par une lecture impromptue de quelques textes par les poètes présents que s’acheva cette visite pleine d’émotion. René Selliez
Dimanche 22 septembre 2013 à Béthune : Fête à Naviaux
Après avoir rendu visite à Mr Capron, directeur de l'usine Bridgestone et ses employés, le Père Evêque a poursuivi sa visite pastorale dans le doyenné Béthune-Bruay en assistant à la fête à Naviaux. Monseigneur Jaeger a présidé la messe en plein air dans le parc de la chapelle Quinty à Beuvry.
Ce grand rassemblement annuel réunit toutes les confréries des charitables des alentours.
Immuablement, chaque année, à la même période, la confrérie de Beuvry et celle de Béthune se mettent en route pour se retrouver et se saluer au point précis de la chapelle Quinty où en 1188, Germon de Beuvry et Gauthier de Béthune ont fait de même pour la première fois.
Deux masses humaines, noires et fleuries se déplaçant à pas d'homme sur la route nationale, portant les statues de St Eloi sur des brancards et faisant sonner a intervalle régulier leur cloche interpellent les passants qui pensent vivre un événement d'un autre temps.
Pourquoi la fête à Naviaux ? Le Naviaux est un bâton de bois d'un mètre vingt surmonté d'un bouquet constitué d'une branche de buis, d'une branche de thym et de trois fleurs différentes qui représentent les valeurs qui guident les charitables.
Les charitables sont exclusivement des hommes mais dimanche, des femmes portaient également le Naviaux en mémoire de leur défunt mari.
Aussitôt la messe terminée, le Père Evêque a du quitter l'assemblée car il était attendu à Reims pour une ordination épiscopale.
Nous donnons rendez-vous à Mgr Jaeger le 1er octobre pour continuer sa route dans notre doyenné : visite de la Maison de la Poésie.
Catherine Duc
Mardi 10 septembre 2013 à l'usine Bridgestone de Béthune L'Evêque et Mr Carpon, directeur de Bridgestone
Nous sommes accueillis vers 10h par Mr Bruno Capron lui-même. Il nous fait asseoir dans une salle où nous attend un café. Après sa présentation personnelle, il nous raconte grâce à un diaporama l’histoire de cette usine et de son parcours.
Cela fait 29 ans qu’il est dans le Pas de Calais venant du Sud Ouest.
D’abord en tant qu’ingénieur contrôle laboratoire puis directeur de production, en 1987, il est le plus jeune chef de production du monde.
En 1997, Mr Capron devient le directeur Général. C’est l’époque du passage aux 7/7 jours et de la construction du 1er pneu 17 pouce UHP en Europe.
C’est un homme chaleureux, compétent et très simple qui nous a reçus. Comme il aime à dire : « prendre des responsabilités, c’est bien mais tenir dans la durée c’est beaucoup mieux. » « On apprend plus dans la pression. J’ai eu cette chance de 87 à 98, j’ai appris beaucoup et je me suis énormément formé. »
Sa plus grande satisfaction c’est d’essayer de manager, sans imposer tout en préservant sa vie familiale.
En 2011, l’entreprise a fêté ses 50 ans d’existence en « petit comité » avec le personnel, les familles et les amis.
En 1972 a été construit le premier pneu Firestone à carcasse radiale au monde. En 1988, il y a eu la fusion de Firestone et Bridgestone, groupe Japonais.
Actuellement, l’entreprise Bridgestone a 56 usines dans le monde et 8 en Europe. 85% de la production est exporté. A Béthune Mr Capron est à la tête de 1180 employés.
L’usine a reçue le prix d’Excellence Environnementale du groupe BS à Toyko en Mars 2008. Après agrandissement de l’usine en 2008-2009 c’est sur une superficie de 35.5 Ha qu’est implantée l’usine.
Il y a 1000 spécifications pour les différents pneus et 60 types différents de matière première.
Ils font des pneus moto pour l’ensemble de l’Europe et depuis 2011 ansi que des » pneus hiver. »
Mr Carpon dit : « Dans le caoutchouc on ne s’ennuie pas, car c’est un matériau vivant qui permet à l’homme d’être encore le plus fort par rapport à la machine. C’est un matériau qui a de la mémoire, lorsqu’il a pris un mauvais pli même si on a réussi à lui redonner une forme, il est capable parfois de reprendre sa forme première. »
« En 20 ans tous les pneus sont contrôlés par la machine techniquement avec le rayon X puis finalisé par l’homme visuellement et tactilement, alors qu’avant il n’y avait qu’un contrôle humain. «
C’est une usine qui a su évoluer dans le temps, humainement, socialement, techniquement…
En 2012, elle reçoit le 2ème prix environnemental Award pour la réduction de la consommation d’eau.
En 25 ans on est passé de 2 mélanges à 5 mélanges de caoutchouc pour la composition d’un pneu pour l’adaptation des constructeurs automobile, aux revêtements des routes du monde et aux exigences climatiques.
En conclusion Mr Capron dit : « dans ce métier, il faut se sentir bien dans ce que l’on fait et être en tant que chef d’entreprise : être exemplaire. »
Un homme heureux bien avec son équipe et bien avec son personnel qui a su doubler ses effectifs.
Un homme qui a le souci de faire des liens être partenaire avec des associations, des écoles, des lycées, et aussi dans un engagement personnel contribution dans le Nord Pas de Calais des investisseurs étranger avec le groupe Toyota. Un souci permanent de la formation surtout dans le cadre de la sécurité et de la prévention contre le feu.
Après cette visite de l’usine sous la houlette de Mr Capron et de Mr Dominique Mesurol qui est chargé de responsabiliser la maintenance et faire de l’amélioration en continue le groupe de 12 personnes que nous formions avec l’évêque, des prêtres, des animatrices laïques en pastorale et des membres de l’Equipe pastorale de doyenné a été reçu pour le repas et nous avons continué d’échanger et de faire plus ample connaissance avec Mme Carole Bouquillon, assistante de direction, Mr Roger Dubus, directeur des ressources humaines, Mr Philippe Boone responsable de la maintenance et Mr Bruno Lagneaux responsable de la technique.
Mr Capron nous a confié qu’il a été appelé pour rejoindre l’usine de Bruxelles très bientôt et que nous étions sans doute ses derniers visiteurs avant son changement.
Merci encore à Mr Capron et à son équipe, ainsi qu’à Mme Bouquillon et Mr Mesurolle qui nous ont permis de préparer cette visite pastorale. Je pense que notre Evêque était content d’avoir découvert cet aspect de vie au sein d’une usine, nous sommes repartis heureux de cette belle rencontre.
Bernadette Lieven
Monseigneur Jaeger, notre évêque, souhaite aller à la rencontre des habitants des dix doyennés de notre Diocèse. Avec vous, nous nous préparons à l’accueillir chez nous.
Depuis septembre 2012, des équipes du doyenné et des paroisses préparent neuf grands rendez-vous à son intention. Nous avons demandé à 9 réalités ou secteurs de la vie, dans notre région, de préparer une demi-journée, ou une journée pour lui donner l’occasion de se laisser accueillir par des acteurs sur le terrain et de se mettre à votre écoute : le monde des jeunes, le monde de l’industrie, le monde de la santé et du handicap, le monde rural, l’Eglise locale, le monde associatif et du bénévolat, les réalités de l’emploi et de la précarité, la vie culturelle, la société civile, les lieux et les acteurs de la solidarité.
Des contacts ont été pris, des ateliers et groupes de travail des paroisses et du territoire préparent ce temps d'accuil et de visite pour notre évêque..
En feuilletant ce dépliant, vous suivrez les étapes de son parcours sur le vaste territoire de notre doyenné Béthune-Bruay- Noeux les Mines.
Pour fêter toutes ces visites que vous préparez déjà pour nous, nous vous invitons à « FET’ EGLISE », notre fête finale, du jeudi 1er mai 2014.
Pour ce grand rendez-vous, amical et fraternel, ouvert au plus grand nombre, nous serons accueillis dans le cadre grandiose du parc Loisinord de Noeux-les Mines.
Déjà, et de tout cœur, nous remercions les acteurs et les amis qui nous soutiennent avec bienveillance et compétence. Nous disons notre reconnaissance aux municipalités, entreprises, aux associations, aux groupes de chrétiens et paroisses, aux nombreux bénévoles qui nous feront découvrir une part de la vie économique, sociale, associative et ecclésiale de notre région.
Pour les équipes du doyenné,
le bureau du doyen Véronique, Catherine, Bernadette
et l’équipe de pilotage de cette réalisation :
Abbé Elie Gallois. Doyen.
Le cheminement et l'histoire de cette visite :
Le 14 novembre 2012 : Le doyenné se mobilise pour la venue de l'Evêque
Le 3 avril 2013 : Préparation de la venue de l'Evêque dans le monde rural
Le 29 avril 2013 : Préparation du 1er Mai 2014
14 Novembre : Le doyenné se mobilise pour la venue de l'Evêque
Le 14 novembre 2012, une centaine de personnes sont venues à l’invitation de l’Equipe pastorale de Doyenné pour réfléchir à la préparation de la visite pastorale de l'Evêque à l'automne 2013.
C'est Catherine Duc, animatrice en pastorale chargée de la coordination de l'équipe de pilotage qui expliqua la démarche.
Les personnes se sont réparties en 9 salles pour partager sur les différents monde :
- monde de la précarité, emploi
- monde des jeunes
- monde de la santé, du handicap
- monde du rural
- monde du bénévolat
- monde culturel
- monde de la solidarité
- monde de l'Eglise locale
- monde civil
Ils ont donnés des initiatives, des noms d'entreprises, des associations, des personnes qui pourraient intéresser par leur particularité, leur originalité, leur dévouement, leur service, …
Merci de la présence de chacun qui nous fait découvrir cette palette de couleur qu’est Evêque lors d'une l'assemblée doyenné en juin 2011le lieu de vie des uns et des autres. La rencontre c'est terminée par un pot d'amitié.
l’Equipe Pastorale de Doyenné :
Père Elie Gallois, Père Pierre Thibault, Jacques Bonnet, Marie Colette Selliez, Dominique D’Halluin, Véronique Colmart, Catherine Duc et Bernadette Lieven
Le 3 Avril 2013 : Venue de l'évêque: le monde rural se mobilise Visite pastorale Doyenné Béthune-Bruay
Dans le cadre de la visite du doyenné de notre évêque Jean-Paul Jaeger, l'hiver prochain, les Equipes d’Animation des Paroisses de Saint Joseph en Béthunois, de Sainte Marie en Alloeu, Ste Famille en Bas Pays ont rencontré les acteurs du monde rural le 3 avril dernier à la Maison Paroissiale de Richebourg. Cela fut l'occasion de faire connaissance et d'échanger sur le métier d'agriculteur en 2013. La proposition faite au comité de pilotage permettra de découvrir l'agriculture en zone péri-urbaine à travers 2 visites d'exploitations: les fermes Delmotte et Patinier à Laventie. Un repas-débat suivra sur les enjeux de cette agriculture dans notre bas-pays avec des témoignages de jeunes agriculteurs et notamment des responsables du point de vente collectif « Au rendez-vous fermier » de La Gorgue et la chocolaterie de Neuve Chapelle.
Michel WALLE
29 avril 2013 : Préparation du 1er mai 2014
« Fêt’Eglise » Octobre 2013 -1er Mai 2014
Mgr Jean-Paul Jaeger, notre évêque, souhaite aller à la rencontre des habitants des dix doyennés de notre Diocèse.
Après la visite du doyenné de Henin-Carvin, il répond ces prochains mois aux invitations de Lens- Liévin.
Depuis septembre 2012, une équipe de pilotage au service des équipes du doyenné et des paroisses prépare neuf grands rendez-vous pour donner corps à ces manifestations. Nous avons demandé à 9 « mondes » (ou secteurs de la vie) de préparer une demi-journée, ou une journée, pour accueillir notre évêque et lui donner l’occasion de rencontrer des acteurs sur le terrain : le monde des jeunes, le monde de la santé et du handicap, le monde rural, l’Eglise locale, le monde associatif et du bénévolat, les réalités de l’emploi et de la précarité, la vie culturelle, la société civile, les lieux et les acteurs de la solidarité. De nombreux contacts ont été pris, des ateliers et groupes de travail des paroisses et du territoire construisent et peaufinent leur projet.
Une date à retenir : la grande fête finale se tiendra le 1er mai 2014 dans le parc Loisinord de Noeux-les- Mines. « Eglise en fête, Venez faire la fête avec nous ».
Déjà, nous remercions vivement tous les acteurs et les amis qui nous accompagnent et nous soutiennent avec bienveillance et compétence.
Abbé Elie Gallois, Doyen
Le Jeudi 1er Mai 2014
Ce sera la fête de clôture de la visite de l'Evêque dans notre doyenné.
Pour les espaces ou stand du matin, les idées ont germé, mais nous avons encore besoin d'aide et de vos propositions.
Voici les propositions du bureau du doyen
Le thème : Parole de Dieu - Parole de Vie - Vive la Vie.
Le matin à partir de 11H00 - forums animés. Mise en place de 9 mondes
1) Espace jeunes
2) Handicap et santé
3) Rural
4) Eglise locale
5) Bénévolat
6) Précarité et emploi
7) Culturel
8) Solidarité
9) Préparation de la Célébration (mime de l’Evangile)
Le midi à 12H00 - Célébration
à 13H00 - Repas (auberge Espagnole)
à 13H30 - repos
L’après midi à partir de 14H00 - le festif.
“Vivre notre Foi.”
Place au spectacle avec la chorale de Noeux les Mines, les majorettes de Calonne, l’école de danse de Barlin... et en fin de journée le groupe de rock Syméon...
Prochain rendez vous de préparation mardi 28 mai de 19H à 21H30 avec auberge espagnole.
Valérie Vanhoye
Prochaine date pour la préparation du 1er Mai : le vendredi 29 novembre à 19h Rue d'aire à Béthune. VENEZ NOMBREUX