Des vacances pas comme les autres...

Arche  Pourquoi ne pas partager ses vacances d'été, avec des personnes ayant une déficience mentale, à l'Arche ? (l'Arche a été créé par Jean Vanier. En 1964, Il choisit de partager au quotidien la vie de personnes avec un handicap mental alors placées en hôpital psychiatrique. A Ambleteuse, près de Boulogne-sur-mer, « l'Arche les 3 Fontaines » propose le projet de l'Arche à 150 personnes (personnes avec un handicap, amis, professionnels, volontaires, bénévoles).)

Voilà une proposition que certains jeunes ont vécu, ils racontent leurs vacances autrement :

Arche  
ArcheArche « Patrick a besoin de kiné pendant les vacances. Moins gêné que moi pendant les séances, il tutoie rapidement le kiné, l'interroge sur sa famille. Si bien que sous le charme de Patrick, après les vacances, le kiné fait un détour pour lui rendre visite dans son foyer lors d'un déplacement à proximité. » (Rémy, France).

Des vacances simples :

L'Arche nous fait découvrir des personnes qui ont  « la capacité de s'émerveiller de choses quotidiennes apparemment banales » (Fabian, Allemagne)

Des vacances « sans chi-chi » ni « tralala » :

« Avant d'arriver à l'Arche, j'avais déjà remarqué ce mot-clé dans la description du projet: la simplicité. Je ne savais pas comment imaginer la simplicité ? Les premiers jours, je n'étais pas très à l'aise ; c'était mon premier grand départ de chez moi. Antoine, une personne accueillie, me parlait de sa peur pour une opération proche. J'essayais de le comprendre, ce qui n'était pas toujours facile. J'étais là tout simplement, attentif à ce qu'il exprimait. Je crois que c'est là, dans l'écoute, que j'ai découvert pour la première fois le bonheur qui se révèle parfois quand on est capable d'être pleinement présent dans ce qui est très simple. » (Julian, Pologne)

Des vacances pour « être soi-même » :

Arche  « Une promenade tout ordinaire avec Yves qui ne parle pas, m'a fait prendre conscience que ce qui rendait agréable notre rencontre, c'était l'absence d'avoir besoin de prouver quelque chose à l'autre, de penser devoir dire des choses intéressantes, de ne pas pouvoir accepter des moments de silence par peur que l'autre se retirera dans la suite. une invitation à être soi-même » (Stéphane, France)