Jeunes et politique (1/3)

Canal Jeunes

Augustin et Cecile Augustin et Cecile   Cécile, Augustin et Pierre ont 18 ans. Pour la première fois, ils vont voter cette année. Ils sont jeunes et nourrissent de nombreux projets d’avenir. Ils ont conscience que ces prochaines semaines seront cruciales pour eux et pour la société car les élections déterminent en grande partie les orientations sociales et économiques d’un pays.

Canal Jeunes a rencontré 3 jeunes qui voteront pour la première fois cette année. Témoignages.
 
 
En tant que jeune, qu'attendez-vous de la politique? Vous sentez-vous concernés ?
 
Augustin : Je me sens concerné par la politique malgré mes études de kinésithérapie en Belgique où je tente de suivre à distance les décisions politiques française (et belge par culture). J’attends de la politique que ça ne soit pas un règlement de compte entre plusieurs personnes ou partis.
 
Cécile : Étant donné mes études de droit à Lille, je suis plongé quotidiennement dans ce domaine. J’attends des personnages politiques qu’ils trouvent des solutions aux problèmes économiques et contemporains de notre pays (ex : premier emploi chez les jeunes)
 
Pierre : Il me semble que la politique c’est l’affaire de tous, il faudrait que les jeunes soient plus investis. Aujourd’hui beaucoup de jeunes semblent délaisser la politique, je trouve cela vraiment dommage car si on ne s’exprime pas d’autres le feront à notre place, alors on ne pourra pas se plaindre que nos idées ne soient pas représentées. En deux mots que la politique c’est s’engager dans les choses concrètes
 
Faites-vous plutôt confiance ou pas aux élus, qu'ils soient élus locaux ou nationaux ? Pourquoi ?
 
Augustin : Je pense qu’il faut faire confiance aux élus car ils mettent en avant leur savoir et compétences pour améliorer le bien-être économique et sociale de la population, que ce soit régional ou national. Et si nous ne sommes pas d’accords, je pense qu’il ne sert à rien de lancer des attaques envers le parti « concurrent ».
 
Cécile : Dans les deux cas, qu’ils soient élus nationaux ou locaux, il y a une grande partie que nous élisons nous même et donc je pense que par cet acte nous leur donnons notre confiance. Cependant on peut parfois se sentir plus proche de certains élus locaux ( ex : maires) du fait de leur plus grande accessibilité et ne devons pas négliger les élus nationaux qui ont, eux, de très grande responsabilités.
 
Comment vivez-vous, comment envisagez-vous le fait de voter : est-ce un devoir, un droit, une fierté, une obligation, une chance .... Etc. Pourquoi ? Si vous votez pour la première fois, qu'est-ce que cela vous procure comme sensation, quels sentiments s'éveillent ?
 
Pierre : Pour moi le fait de voter est une chance. Cela permet d’exprimer notre engagement dans la société. C’est une chance car nous pouvons faire entendre notre voix, nos opinions à travers le vote nous choisissons finalement de soutenir un projet qui ressemble le plus à ce qui nous tient à cœur.
 
Augustin : Mes parents m’ont toujours appris que voter est un devoir ! Voter, en France, est l’un des seuls moyen d’exprimer son opinion politique sans être jugé. Il est important pour moi lorsqu’une personne doit être élue qu’elle le soit par l’ensemble de la population du moins la majorité. Je ne vois donc pas cette action de voter comme une obligation mais une participation active et intelligente à la vie politique française.
 
De plus, je vais voter pour la première fois cette année, je trouve cela normal d’aller voter car légalement nous devenons responsable de nos actes donc aller voter prends son sens dans la responsabilité, ce qui me procure un sentiment de contentement d’avoir rempli mon devoir de citoyen.
 
Cécile : Les femmes ayant eu le droit de voter quasiment un siècle après les hommes, je trouve que le fait de voter est un droit, un devoir mais surtout une chance. En effet, il existe encore des pays où la population n’est pas autorisée à élire leur représentants (ex : Corée du nord) Il me semble donc réellement important voire vital pour une nation que sa population soit active à son niveau au sein de la vie politique. Considérant que c’est une chance de pouvoir voter j’attends avec impatience le mois d’avril pour pouvoir enfin m’exprimer.
 
Qu'attendez-vous du prochain président de la République ?
 
Cécile : Étant donné la situation économique actuelle j’attends du prochain Président qu’il prenne des mesures économiques et sociales adaptées. Je souhaite également qu’il ait un certain charisme et une force de persuasion pour défendre les intérêts de la France au niveau international.
 
Augustin : Je ne pense pas qu’il existe de Président idéal, la politique tente de satisfaire au mieux les envies de la population. Je pense que le prochain président devrait faire attention à la situation de l’emploi chez les jeunes, qu’ils ne soient pas trop touchés par le chômage.
 
Pierre : Qu’il soit représentatif de la France, j’attends du président qu’il soit crédible aussi bien dans notre pays qu’en dehors. Il est important à mon sens que le président est du charisme et une prestance. Il faut que l’on puisse lui faire confiance qu’il est créé ce lien de confiance avec les français.
 
A votre avis, qu'est-ce que les chrétiens ont à apporter à la politique ?
 
Pierre : les chrétiens sont importants en politique, ils peuvent amener une spécificité, ils doivent être un pont entre la foi et la politique, l’Église remet sans cesse en avant des préoccupations que les politiques seraient bien inspirés de reprendre. L’Église remet sans cesse l’homme au cœur du débat politique en cette période de crise financière l’enjeu est de taille !
 
Cécile et Augustin : Nous pensons que les valeurs chrétiennes pourraient apporter à la politique un message de paix entre les différents partis leur permettant de trouver des solutions communes afin de se pencher plus amplement sur les problèmes de la vie quotidienne.
 
 
INFO
 
Samedi 25 (14 h) au dimanche 26 février (18 h) à Arras, Monastère Sainte Claire, 1 rue Sainte Claire. Thème : « La vie : un don de Dieu ou un combat ? Quels rapports entre vie et dignité humaine ? ». Week-end de formation et de réflexion sur les questions de bioéthique, proposé par la Jeunesse Franciscaine d’Arras. Pour les jeunes (à partir de 16 ans) et jeunes professionnels. Contact : Anne-Lucie Drelon, responsable JeFra, Tél. 06 72 32 79 24, aldrelon@gmail.com