Paule sert la soupe à ses enfants et avant qu'ils ne la boivent, elle la sale puis leur dit: " Attendez ! je mélange avant, pour qu'elle soit moins chaude". Ce soir-là elle est très occupée, elle sert la soupe puis va préparer quelque chose dans la pièce voisine... Elle revient et ses enfants n'ont pas bu leur soupe: " Vous n'avez pas encore bu votre soupe?... ", « Non ! » lui répond François, « tu as oublié de mettre l'ange. »
Moments d’éternité
« Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle… » Jn 6, 54
Manger la chair de Jésus, c’est ingérer la personne de Jésus, toute la personne. Or le Christ est un être de rencontres. Celles et ceux qui l’ont connu ont été marqués par la profondeur de son regard, la justesse de ses paroles, la vérité de ses gestes. Il ne juge pas. Il accueille, il écoute. Il console. Toutes les attitudes de Jésus sont belles.
Je pense à ce que disait l’ami d’un défunt, le jour de ses funérailles : « Vous savez, chaque instant passé avec lui était une chance. On grandissait à son contact. On apprenait toujours quelque chose. C’était vraiment un grand homme. »
J’imagine les apôtres et celles et ceux qui ont côtoyé Jésus. Au moment de sa mort, ils ont dû dire ou penser ces mêmes mots : « On grandissait à son contact… » Mais Jésus leur a laissé le moyen de grandir encore, par son Corps ! Le pain qu’il avait partagé la veille de sa mort devenait son corps, son être, sa personne. Celui qui mangerait ce pain serait nourri de la présence, du regard, de la parole de l’ami Jésus.
L’Eucharistie fait grandir en humanité. Mais pas seulement. Fils de Dieu, Jésus donne sa vie divine. Sa vie d’éternité… Eternité pressentie, ressentie, dans tous les instants où l’on vit une relation vraie. Eternité que l’on goûte dans l’amitié, dans la gratuité d’un service, ou la vérité d’un pardon. Dans ces moments-là, il n’y a plus de moment. Il n’y a plus de temps. Et donc plus de fin, plus de mort.
» Il reçoit celui qui comme personne est moment d’éternité !
Abbé Xavier
Prière des mères
« L’amour des mères transforme le monde ».
« Unies dans la prière, nous sauverons nos enfants »
Telles sont notre foi et notre espérance, tel est notre charisme lorsque nous nous réunissons chaque semaine pour nous confier ensemble au Seigneur, nos enfants, petits enfants et tous les enfants du monde. « Ô Jésus, Tu vois dans nos cœurs et Tu connais nos peines… » « Merci Seigneur pour le don de la maternité », « Nous Te rendons grâce pour l’espérance nouvelle que tu nous donnes pendant que nous T’apportons nos enfants ».
Voici le témoignage d’une maman qui illustre le fruit de la prière : « Petit à petit, avec la prière du groupe, le ‘lâcher prise’ et la confiance s’instaurent. En ce qui me concerne, c’est au contact de mes enfants que je me suis rendue compte, un jour, avec bonheur, que je gardais le cœur en paix.
Que les épines que j’avais dans le cœur : la peur, l’angoisse, toutes les inquiétudes d’une mère, la colère, l’impuissance, s’étaient transformées en étincelles de vie, d’amour.
Que mon regard avait tout simplement changé ; j’étais devenue enfin la gardienne temporaire de leur âme. Aujourd’hui, si je sens que j’ai une pointe d’angoisse, je me tourne vers jésus et je lui dis : « Merci Seigneur pour ces enfants que tu m’as confiés, ces cadeaux bénis qui m’apprennent la patience, la tolérance, à les aimer tout simplement, tels qu’ils sont. Jésus, j’ai confiance en Toi »
Un autre témoignage : « Je viens de rentrer dans un groupe et à la première réunion j’ai reçu une grâce : je portais un fardeau depuis 28 ans ! Le Seigneur m’attendait…Moi qui reculais toujours devant les rassemblements de prière et qui ne mettais plus les pieds à la messe depuis si longtemps …Merci !
Cette union dans la prière cachée, humble, confiante, universelle est un levier puissant pour transformer le monde. Venez et voyez !
Marie-Paule Gournay : jeanbaptiste.gournay@free.fr
Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle…