Comment ne pas être « du monde » en étant « dans le monde » ?
Le Christ est venu dans le monde, il ne l’a pas annihilé. La fin du monde que nous attendons n’est pas une destruction mais une transfiguration sidérante, une apocalypse, c’est-à-dire une révélation, de tout par l’Amour.
Alors comment pouvons-nous aujourd’hui, dans le monde social, économique, politique, dans le « siècle » montrer déjà le nouveau visage du monde, la création toute illuminée d’Amour ? En bâtissant la « civilisation de l’amour », et non de la haine ni de la mort.
Aimer c’est donner, non pas prendre. Pascal parlait de « charité », « passant infiniment » l’intelligence calculatrice des « génies », et la violence des « capitaines » et des « grands » de ce monde.
L’accueil du plus petit, le respect du plus faible, voilà l’Amour. « Dans le monde », nous pouvons travailler à promouvoir l’amour en veillant à ce que les lois du monde laissent une place de plus en plus large au don et au pardon, à la gratuité.
Seigneur ta « Loi » d’Amour est celle des béatitudes. C’est notre charte de chrétiens. Loué sois-tu !
Association familiale catholique
La Visitation : Evangile de la vie !
« Bénie es-tu entre les femmes, et béni le fruit de ton sein. »
« Car, vois-tu, dès l’instant où ta salutation a frappé mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en mon sein. » Luc, 1, 42 et 44
A la lecture de ces deux versets, nous découvrons que les personnages principaux de cette page d’Evangile sont des fœtus : le Christ porté par Marie et Jean-Baptiste porté par Elisabeth.
Les paroles d’Elisabeth soulignent la relation privilégiée de la mère et du foetus. Elle lui transmet ses sentiments : joie, peine, inquiétude...et celui-ci réagit !
Nous pouvons aller plus loin et dire que Jean-Baptiste, dès le sein de sa mère, réagit à la présence de Dieu fait homme, embryon d’une huitaine de jours. Il est déjà capable de reconnaître Dieu en la personne du Christ, de « tressaillir d’allégresse » à Sa venue.
Alors l’embryon est-il ou non une personne ?
H. de Lauriston
Un coin de couloir peut devenir un haut-lieu de catéchèse
C’était un dimanche soir il y a peu de temps. Comme il arrive quelquefois un des enfants était particulièrement énervé. Et évidemment papa s’est fâché, provoquant chez l’enfant une colère et des larmes.
Avant de monter se coucher, la famille a l’habitude de se retrouver dans le couloir pour prier devant la croix. Une simple bougie illumine un espace étroit joliment décoré. L’enfant râleur, venu de lui-même, s’est assis dans le coin et tourne le dos au reste de la famille. « J’attends un pardon » dit-il.
La prière commence. Les parents entonnent un chant que les autres enfants (l’aîné a huit ans) reprennent joyeusement. Soudain, le ‘bougon’, se lève et va s’assoir sur les genoux du papa. Papa l’embrasse.
La prière se poursuit et chacun exprime son merci. « Merci parce qu’on a fait une belle promenade. Merci parce qu’on a joué… » Les mots sont simples. Presque trop.
Un chant à Marie, le Notre Père durant lequel la plus jeune fait quelques galipettes, le signe de croix… Et allez, hop, tout le monde au lit. Prier en famille n’est pas compliqué.
Abbé Xavier
Séparé(e)...divorcé(e)...échec d’un projet...lieu de vie ? Session accompagnée par Véronique Margron religieuse dominicaine, doyen de la faculté catholique d’Angers. Le dimanche 21 mars de 9h30 à 17h00 à la M.A.L. 39, rue de la Monnaie à Lille. Inscription par mail à envie.de.famille@nordnet.fr
« Bénie es-tu entre les femmes, et béni le fruit de ton sein. »