Conférence sur le "Gender" à Boulogne
Dans la belle salle des fêtes de l’institution Nazareth-Haffreingue à Boulogne, a eu lieu une conférence du Dr Xavier Mirabel Cancérologue. Membre du comité scientifique de l’institut européen de bioéthique sur la théorie du « Gender ».
Dans la belle salle des fêtes de l’institution Nazareth-Haffreingue à Boulogne, a eu lieu une conférence du Dr Xavier Mirabel Cancérologue. Membre du comité scientifique de l’institut européen de bioéthique sur la théorie du « Gender ».
Cette conférence était organisée par l’ Association Familiale Catholique du boulonnais et l’Alliance Vita.
La salle était pleine, il manquait de chaises ! De nombreux jeunes sont allés s’asseoir par terre. Il y
avait des personnes de toutes générations, de nombreux médecins, des personnes de religion musulmane.
Difficile de résumer en quelques mots la richesse de son intervention.
- La théorie du « Gender » : depuis quand ?
Tout d’abord, l’historique de cette théorie imaginée et promue par les féministes d’après guerre. Peut-être à cause d’un manque de considération de la femme dans la culture et par la société à l’origine ? Elle s’est amplifiée aux Etats-Unis dans les années 60-70. Elle est maintenant relayée au niveau des instances internationales. Certaines féministes, avec du recul, disent être allées trop loin mais plus personne ne les écoute.
- Mais de quoi s’agit-il ?
Selon les promoteurs du « genre », le choix de l’orientation sexuelle (genre) prime sur la réalité biologique (sexe). Dès lors, les différences éducatives entre filles et garçons apparaissent comme des stéréotypes sociaux qu’il faudrait déconstruire. De là découle la promotion : du mariage pour les personnes de même sexe, de la procréation médicalement assistée, des mères porteuses, de tous les comportements sexuels possibles …
- Aujourd’hui en France ?
Nous assistons au désir d’un changement de société par ceux qui nous gouvernent. S’il y a des divergences sur les solutions économiques, tous convergent sur un changement de civilisation.
Comment faire avancer ce changement ?
Par la santé, l’éducation et la culture. Concrètement, Mr Vincent Peillon désire arracher nos enfants à leur déterminisme familial afin de créer des citoyens laïcs et républicains. De la crèche, en passant par le primaire, le collège et le lycée, par les jeux, les livres, les programmes, l’intervention d’associations, il s’agit de recréer nos enfants loin des valeurs qui sont celles de leur famille.
- Pour les parents, que faire ?
Quelques principes :
- Une personne ne se réduit pas à son orientation sexuelle.
- L’Etat n’a pas à se mêler de ce qui se passe sous la couette.
- Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants. Qu’ils soient très vigilants sur ce qui est transmis dans le cadre scolaire. Qu’ils s’engagent, pour ceux qui auraient un peu de temps, dans l’éducation affective et sexuelle au sein d’organismes de l’Eglise catholique. (Le CLER, Mère de Miséricorde…)
- Nous ne jugeons pas les personnes, car elles souffrent, mais les actes.
- Dans nos discussions, soyons pleins de délicatesse sur la forme mais fermes sur le fond.
Il s’agit du bonheur de nos enfants.
Qu’ils puissent grandir dans un monde où ils auront des repères.
Qu’ils puissent encore croire que la famille c’est, si possible, un papa, une maman et des enfants.
Qu’ils puissent s’engager dans la vie familiale avec foi et dynamisme.
Qu’ils soient heureux en suivant leur vocation dans leur travail et dans leur vie personnelle.
H. de Lauriston