Evangile pour la famille

Bibi.

Pas toujours facile à comprendre le Jésus ! Sans cesse, il demande à chacun de se faire serviteur. Hier encore, on l’entendait faire l’éloge d’un Samaritain qui déployait toute son énergie à faire le bien. A chaque fois que Jésus prend la parole, c’est pour encourager les personnes à se rendre disponible, soigner les malades, visiter les prisonniers, aider les personnes… En un mot, rendre service !

Voilà que Marthe fait ce que Jésus demande, elle applique son enseignement à la lettre : elle prépare la table, elle fait la cuisine, elle sert et dessert les plats… Avant ça, elle a cueilli des fleurs dont elle a fait un joli bouquet qu’elle a placé délicatement sur le petit meuble de la télé. Elle a repassé, plié et rangé tout le linge qui traînait sur le fauteuil du salon. Elle a même lavé les carreaux, alors qu’elle a horreur de ça à cause de la texture de la peau à vitre, enfin la peau de chameau. Bref, autant dire qu’elle a tout fait pour que son hôte se sente accueilli. Jésus est son ami, et elle veut lui montrer !

Marie aussi est l’amie de Jésus. Mais elle, elle exagère. Depuis que le Maître est arrivé, elle est assise à ses pieds et elle l’écoute. Tiens d’ailleurs, il est de nouveau en train de raconter cette histoire du Samaritain. Ça a le don d’agacer Marthe. On l’entend marmonner près des marmites :

-           « Au lieu de s’extasier devant la bonté de l’étranger sur le chemin de Jéricho, ma sœur ferait bien de prendre le chemin de la cuisine. Parce que, qui a cuit les haricots ? C’est Bibi ! Qui a cueilli les coquelicots ? C’est Bibi ! Et qui est-ce qui a rangé les tricots, c’est encore Bibi ! C’est Bibi, c’est Bibi, c’est Bibi and Co ! Mais qui c’est qui profite de mon boulot ?

-           C’est Marie ! » répond l’écho.

Pas très sympa l’humour de Jésus ! On dirait bien qu’il se moque d’elle. Marthe s’active depuis le début de la matinée, et tout ce que Jésus trouve à faire, c’est de prendre le parti de sa sœur.

-           « C’est Marie qui a choisi la meilleure place, elle ne lui sera pas retirée. »

Bibi en reste baba !

-           « Ah, ça c’est sûr qu’elle a choisi la meilleure place ! Moi aussi je préfère écouter la Bonne Parole plutôt que de la mettre en pratique ! »

Sauf que, justement, Bibi-Marthe ne l’écoute pas vraiment et donc elle ne la met pas vraiment en pratique. Le constat est dur. Si elle écoutait jusqu’au bout les propos de Jésus, elle entendrait autre chose encore. Bien sûr qu’il y a la dimension du service, de la disponibilité aux autres. Mais cela repose sur un état d’esprit.

-           « Evite l’ego ! » dit encore l’écho.

L’écho n’a pas tort : quand on pense ‘Bibi’, c’est soi qu’on regarde, c’est soi qu’on écoute ! Marie, elle, se décentre. Elle écoute et s’émerveille devant la grandeur de son ami. Bien sûr qu’il faut l’accueillir. Mais justement, l’accueil repose sur l’écoute profonde, absolue. Marie n’est pas dans la répétition, dans l’organisation, la régulation. Elle n’a pas le pouvoir sur les choses. Sans être bigote, elle accepte d’être dépendante de celui qu’elle finira par servir plus humblement.

Marie est comme un enfant, un bébé qui attend tout de ses parents. Elle contemple la prière du Maître, chacun de ses mots. Quand il prie le Père, il dit « Abba », et elle comprend que c’est beau !          

Abbé Xavier



Présentation

PREPARER AU SACREMENT DE MARIAGE EN PAROISSE

 

·          C’EST UN TRAVAIL D’EQUIPE

Nous faisons équipe avec le prêtre de la paroisse et 3 autres couples.

Lors du premier contact en paroisse le prêtre communique l’adresse des couples accompagnateurs, les fiancés en choisissent un qu’ils rencontreront 2 fois, chez lui, individuellement.

Avant la célébration en grande partie déjà préparée, ils rencontrent à nouveau le prêtre.

 

·          DES FUTURS MARIES TOUS DIFFERENTS

Nous rencontrons des couples très différents.

Cela va du couple ayant dix ans de vie commune et 4 enfants aux jeunes ayant choisi de ne pas cohabiter avant leur mariage.

Nous en rencontrons aussi dont l’un n’est pas baptisé, des baptisés non catéchisés, ou des chrétiens engagés dans l’Eglise.

 

·          L’IMPORTANCE DE L’ACCUEIL

C’est très important que ce soit à la maison paroissiale ou chez le couple accompagnateur, la qualité de l’accueil est primordiale. Souvent ces futurs maries connaissent mal l’Eglise, notre façon de les accueillir leur en dira bien plus sur l’Eglise du Christ que tout ce que nous pourrons leur dire ensuite.

Ils sont tous différents mais ont un point commun : ils s’aiment.

Nous pensons toujours avant de les rencontrer à un passage de la première lettre de Saint Jean

«Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu et ils connaissent Dieu »

Ainsi chaque couple de fiancés est susceptible de nous révéler quelque chose de notre Dieu et nous y sommes très attentifs.

Chaque fiancé a son histoire, les parcours sont très variés, ce qui fait que chaque couple est unique, et cela nous demande de nous adapter à eux ; en effet comment pourrions nous faire un bout de chemin avec eux si nous ne savons pas les rejoindre dans leur vie, comme a pu le faire le Christ envoyé dans le monde pour nous conduire vers le Père ?

Nous portons une attention particulière à leur faire prendre conscience de la grandeur souvent insoupçonnée de ce qu’ils vivent : nous avons un rôle de «  révélateurs ». Seul l’être humain créé à l’image du Dieu d’amour est capable d’aimer et quand les fiancés comprennent que Dieu est la source de leur amour cela ne les laisse pas indifférents.

 

·          REFLECHIR SUR L’ETAT DE VIE D’UN COUPLE DANS LE MARIAGE

Nous les aidons à réfléchir sur eux même, sur leur couple et le sacrement de mariage au quotidien.

Nous leur parlons des fondements du mariage Chrétien, nous leur donnons des pistes pour préparer leur projet de vie.

Nous leur disons aussi l’importance du pardon.

 

·          EN CONCLUSION

Pour nous le sacrement de mariage est une bonne nouvelle à vivre, nous avons le devoir de l’annoncer. C’est le plus beau cadeau que nous puissions faire aux fiancés.                                                                                               

 

J. et A.M. LETOMBE



Mot de famille
amacoeur

Guilhem a trois ans. Il est aux U.S. pour une année. Le facteur est venu expliquer à leur classe le parcours d’une lettre :

- Maman, la lettre de Benoît est partie en avion pour aller voir tante Edwige !

- Ah oui, c’est le facteur qui te l’a expliqué ?

- Non, je l’ai regardé dans mon cœur.



Evénement
Agenda

 

·          Conférence-Débat « Médias et familles » par Michel Poulaert le mercredi 5 octobre 2011 à l’Atria, bd Carnot à Arras à 20h30.
·          Bourse aux vêtements le mercredi 19 octobre de 9h00 à 19h00 salle Au manteau de St martin, 27 rte de Desvres à St martin Boulogne.
·          Notre Dame de l’Alliance :Récollection à l’abbaye Ste Marie du Mont des Cats les 22 et 23 octobre sur le thème de la Chasteté avec Guy Catouillard, diacre.
·          Mère de Miséricorde : W.E. de retrouvailles à Montmartre : « la Dame de cœur, épouse et mère, modèle des sentinelles de l’invisible. » avec la participation d’Anne-Dauphine Jullian (deux petits pas sur le sable mouillé) 03 20 06 902 91.
·           Espérance et Vie : rencontre diocésaine le 6 novembre à 9h30 à la maison Diocésaine, 103 rue d’Amiens à Arras. « Depuis mon veuvage, qu’est-ce qui a changé en moi ?
·          Du samedi 26 novembre au dimanche 27 : « prendre du temps pour discerner la volonté de Dieu pour notre couple avec le Père Gaston Dollé à la maison diocésaine des Tourelles à Condette.
·          En famille avec Dieu : journée diocésaine vendredi 9 décembre 2011de 9h30 à 16h30 à la maison diocésaine d’Arras. Présentation du livre avec Marie-Laure Rochette.


Devise