« Puis viens et suis-moi »

L’homme qui vient trouver Jésus pour lui demander en héritage la vie éternelle ressemble à beaucoup de croyants des différentes religions.

jeune homme riche jeune homme riche  L’homme qui vient trouver Jésus pour lui demander en héritage la vie éternelle ressemble à beaucoup de croyants des différentes religions.

Il connait bien les commandements et les observe depuis sa jeunesse, c’est un fidèle des lois, un fervent des lois. « Maitre, tout cela je l’ai observé depuis ma jeunesse ».

Cet homme suscite l’admiration de Jésus. Jésus posa son regard sur lui et l’aima. Cet homme manifeste une disponibilité, il ne se satisfait pas de sa richesse…Il est à la recherche d’autre chose pour aller plus loin, il pose la bonne question à Jésus et le Seigneur lui répond :

« va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, puis viens et suis-moi ».

Cet homme qui possédait de grands biens s’en alla tout triste. Il lui était impossible de se défaire de ses richesses.

 

Au mois de janvier dernier, la congrégation de la foi au Vatican à Rome, a rédigé un document sur les questions économiques et financières. Il est écrit : 

« Ce qui est en jeu, c’est le véritable bien être de la plupart des hommes et des femmes de notre planète qui risque d’être mis de plus en plus en marge, sinon exclu et rejeté de la prospérité réelle, tandis que certaines minorités exploitent et se réservent les immenses ressources et richesses dans l’indifférence, à la condition du plus grand nombre .

L’heure est donc venue de favoriser la reprise de ce qui est authentiquement humain pour reconnaitre loyalement ce qui vient des exigences, de la vérité et du bien, ce sans quoi, tout système social, politique  et économique est destiné à la longue, à l’échec et à l’implosion. Il est toujours plus clair que ce n’est pas finalement payant, mais fait payer à tous, un prix trop élevé, si donc on veut le bien réel de tous, l’argent doit servir et non gouverner ».

 

L’argent est au service de l’homme et non l’homme au service de l’argent.  Dieu ne condamne pas les richesses, puisqu’il en est le créateur. Il ne manquait qu’une chose à cet homme riche qui venait d’interroger Jésus, accepter de mettre ses richesses au second plan. Autrement dit de mettre le Christ en premier dans nos vies. Car sa parole est sagesse, c’est elle qui questionne nos existences quotidiennes pour retrancher de nos vies ce qui nous empêche de suivre le Christ, de le préférer à tout pour remettre les richesses à leur place au service de Dieu et de nos frères. Dieu Notre Père, nous avons parfois du mal à suivre les exigences de ton Fils, à marcher à sa suite. Donne-nous ton esprit de sagesse pour répondre aux appels de ton Fils.

                                                            

Abbé Jean Marie