le troisième dimanche de l'avent

3e dimanche de l'Avent

 

Suite du saint Évangile de notre Seigneur
Jésus-Christ selon avent 3c avent 3c  

Les foules (qui venaient se faire baptiser par Jean l’interrogeaient en disant : « Que nous faut-il donc faire ? » Répondant, il leur disait : « Que celui qui a deux tuniques, partage avec celui qui n'en a pas ; et celui qui a de quoi manger fasse de même !»

Vinrent aussi des publicain pour être baptisés, et lui dirent : « Maître, que nous faut-il faire ? » Il leur dit : « N'exigez rien de plus que ce qui vous est prescrit. » Des soldats aussi l’interrogeaient : « Et nous, que nous faut-il faire ? » Et il leur dit : « Ne faites ni violence ni tort à personne, et contentez-vous de votre solde

Comme le peuple était dans l’attente, et que tous se demandaient dans leur cœur, au sujet de Jean, s’il n'était pas le Christ. Jean prit la parole et leur dit à tous : « Pour moi, je vous baptise avec de l'eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses sandales ; lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et dans le feu. Il tient la pelle à vanner dans sa main pour nettoyer son aire et ramasser le blé dans son grenier ; quant à la paille, il la consumera dans un feu qui ne s'éteint pas. » Ainsi donc, par beaucoup d’autres exhortations, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.

 

Textes liturgiques © AELF, Paris

 

 

Sophonie 3, 14-18 ; Philippiens 4, 4-7 ; Luc 3, 10-18.

Que devons-nous faire ? Cette question adressée à Jean-Baptiste par le commun du peuple mérite de nous arrêter aujourd’hui. Les petites gens qui fréquentent les bords du Jourdain savaient que ce n’est pas auprès des professionnels du Temple qu’ils obtiendront la réponse. Ils savent bien que ces gens d’en-haut, depuis longtemps ont condamné le petit peuple à n’être qu’un peuple de pécheur, qui ne peut pas être aimé de Dieu. Sont-ils à ce point indignes d’entendre une parole qui les rapprocherait -un peu- de Dieu ? Pourtant ce petit peuple est en attente de quelque chose, de quelqu’un qui leur apporterait un peu d’espérance, un peu de confiance en Dieu. C’est bien ce style de parole qu’a cherché à produire le pape François quand il invite les pasteurs à rejoindre le troupeau des éloignés de nos temples. Il faudrait relire sa première exhortation apostolique : la joie de l’Evangile : “J’invite chaque chrétien à renouveler sa rencontre personnelle avec Jésus-Christ ou, au moins, de se laisser rencontrer par lui…”

 

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