Urgence écologique

Au secours , l'espoir !!

terre terre  URGENCE ECOLOGIQUE : AU SECOURS, L'ESPOIR !

 

On répète à l'envi (mais pas encore assez) que notre terre, notre océan, notre air, sont en voie d'asphyxie et de disparition.

Les experts nous disent que plusieurs facteurs se conjuguent : le réchauffement climatique naturel (qui s'est déjà produit au cours de la longue histoire de la Terre, bien avant l'apparition de la vie, en alternance avec des périodes glaciaires), et surtout les actions destructrices des hommes, véritables pillards des ressources qui leur ont été offertes gratuitement.

J'entendais récemment à la radio une femme comparant le comportement de l'humanité à celui d'un violeur psychopathe, considérant la Nature comme une femme, qu'il peut à sa guise pénétrer,étouffer, tuer.

Jérémy Rifkin prévoit la fin de la civilisation fossile pour 2028 – demain.

Tous les signaux d'alarme sont au rouge écarlate – déforestations volontaires, accumulation de déchets plastiques dans l'Océan, non accès à l'eau potable pour des milliards d'hommes, grandes zones de sécheresse de plus en plus nombreuses...

Chacun d'entre nous exprime ses craintes d'une grande catastrophe, solidement argumentée de façon scientifique – mais il suffit de regarder autour de soi, ou d'écouter les informations venues du monde entier.

Car pour la première fois depuis l'histoire de l'humanité, ce phénomène concerne toute la planète, et non plus des régions limitées.

 

Alors c'est au monde entier de s'y mettre – s'il est encore temps. Nous devons nous organiser tous ensemble - chacun à son niveau, sur la terre où il habite, en lien avec tous les autres.

Vœu évidemment pieux, à l'heure où l'on se replie de plus en plus sur soi, en communautés (mot si beau et si terrible). On n'arrive pas à accueillir les migrants – de plus en plus climatiques.

La grande catastrophe humanitaire, c'est aussi et d'abord les inégalités entre très riches et très pauvres. Si tous les milliardaires du monde se donnaient la main (ou si un gouvernement mondial les y contraignait), chacun d'eux donnerait une part infime de sa fortune. On résoudrait largement la question – par exemple – du recyclage des déchets dans le monde (les pays les plus pauvres, les premiers touchés, n'y arriveront jamais tout seuls).

Les vrais grands prédateurs, ce sont ceux qui accumulent des richesses colossales, sans partager, et qui maintiennent la tête sous l'eau des milliards de très pauvres.

George Soros estime à 30 milliards de dollars par an le coût de la transition écologique pour toute l'Afrique (qui seraient versés directement aux entreprises, aux ouvriers, aux paysans, et non aux dirigeants pour la plupart largement corrompus). Une goutte d'eau pour des gens dont les fortunes s'élèvent jusqu'à 100 milliards... Mais il faudrait pour cela, encore, un gouvernement mondial.

 

Les solutions sont là, tout à fait à notre portée – et beaucoup s'attellent déjà à les mettre en œuvre.

Si nous sommes capables de détruire notre terre nourricière, nous sommes tout aussi capables de la reconstruire, d'en prendre soin. C'est une évidence.

Elle est si fragile – et si puissante, dans ce qu'elle peut nous donner.

 

C'est bien étrange : j'ai parfois le sentiment d'être totalement impuissant, subissant jour après jours tous ces discours de bon sens, sans pouvoir rien y faire. Je n'achète jamais d'eau en plastique, je limite à une fois par semaine ma consommation de viande, je trie consciencieusement les déchets, les alimentaires sont donnés à nos poules... et après ? Ça sert à quoi, tout ça ? Et même si tout le monde faisait ça, ça changerait quoi ?

Parfois au contraire, j'ai l'impression que j'ai tous les pouvoirs (comme chacun d'entre nous). C'est clair comme l'eau de la roche, pure, non polluée. Il me pousse des ailes. Je regarde un grand arbre magnifique dans un parc ou une forêt, je contemple les côtes anglaises depuis le Blanc-Nez, la chaîne du Mont Blanc depuis les Monts Voirons... et comme par enchantement tout pessimisme, toute angoisse s'effacent.

J'étais au fond du gouffre, à présent je vole à pleine vitesse dans le ciel, capable de tout, je suis Jonathan Livingston le Goëland...

Ou encore je me réfugie dans le silence total, sous le regard des étoiles et de Dieu, dans le secret et le noir. A l'abri de mes pensées et de mes angoisses. Comme si rien de tout cela n'existait, comme si tout cela n'avait été qu'un cauchemar.

 

L'homme est le plus dangereux et le plus destructeur des êtres vivants.

Il est aussi le seul capable de projet, et aussi d'espoir.

It is still a beautiful world

La vie a encore sa beauté. (DESIDERATA)

 

Jérôme van Langermeersch, le 19/10/2019

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