Parole en fête , Parole du Christ
paroisse Sainte Claire en Heninois-paroisse Bienheureux Marcel Callo-Paroisse Saints Pierre et Paul aux portes du Nord
PAROLE EN FETE SUR NOTRE DOYENNE
Dans la paroisse Sainte Claire en Heninois
Les chrétiens de la paroisse Sainte Claire se sont retrouvés salle St Paul pour vivre «Parole en fête ».
Convivialité et amitié sont toujours au rendez-vous, mais le point fort de cet événement est bien
« la parole du Christ ».
Pour la rendre plus attractive, pour l’actualiser, afin que tous réalisent combien elle est vivante, nous avons revisité le texte de Marc (1,14-20).
En petits groupes nous avons réfléchi, dialogué, pour mieux saisir toute la richesse de cette parole, et l’utiliser au quotidien.
Pour commencer la rencontre, l’animateur a fait appel à notre imagination.
Par le biais d’une conversation téléphonique fictive réalisée avec un portable, nous sommes passé du lac de Tibériade, de notre époque, à la mer de Galilée au temps de Jésus.
Le chemin aller retour du présent au passé a été fait par l’assemblée séparée en petits groupes afin que chacun puisse s’exprimer et exploiter l’évangile de l’appel des disciples.
Après la lecture de la parole faite par le prêtre Jean-Marie Loxay, les jeunes enfants ont apporté une affiche.
Des silhouettes les représentaient suivant Jésus sur le chemin.
« Oui seigneur je veux te suivre et devenir ton ami »
Les groupes d’enfants, d’ados, et d’adultes se sont attachés à réfléchir à l’expression « Pêcheurs d’hommes ». Cette allusion à leur métier implique pour les disciples comme pour nous bien d’autres choses.
Sur le tableau les personnes qui le désiraient ont pu mettre une phrase pour exprimer leur pensée :
Etre pêcheurs d’hommes c’est rendre le sourire et la joie aux autres.c’est rendre service sans rien attendre en retour, suivre un croyant qui se tourne vers les autres, c’est tendre la main.
Etre pêcheurs d’homme c’est s’engager à faire baptiser ses enfants, à leur faire connaître Jésus, C’est aller vers ceux qui sont dans le besoin sans apriori, c’est savoir regarder autrui sans dédain et lui sourire, c’est changer son regard, c’est savoir s’oublier pour pouvoir mieux se consacrer aux autres, les aider en les tirant vers le haut. Jésus nous aide à adopter un regard différent sur nos frères…
Une grande farandole menée par les enfants a clos la célébration sur une note de festive
En ayant conscience que chacun de nous est aimé de Dieu, nous avons découvert que notre rôle était aussi d’agir pour les autres afin qu’à notre tour nous soyons des « pêcheurs d’hommes »
paroisse bienheureux Marcel Callo
Le 25 janvier c’était Parole en fête pour la paroisse. Une cinquantaine de jeunes téméraires et quelques courageux parents ont bravé le froid pour répondre à un appel. Les disciples de Jésus ont vécu cet appel, ils y ont répondu. Jésus leur propose de devenir « pêcheurs d’hommes ». Qu’est-ce que cela signifie ? Qu’est-ce que cela implique pour nous aujourd’hui ? C’est ce que nous avons vu pendant 2h.
Nous passons notre temps à être sollicités. Le téléphone interrompt régulièrement le cours tranquille de nos existences. Nous avons alors le choix : décrocher ou pas, et si nous décrochons, quelle réponse donner : positive, négative ou renvoyer la décision à quelqu’un d’autre. Nous avons donc débuté le temps de réflexion en proposant à l’assemblée quelques situations de la vie de tous les jours. Ensuite un portable a sonné dans l’église, c’était le mien, et j’ai décroché ! Une voix off s’est faite entendre, la personne était au bord de la mer de Galilée où il y a 2000 ans, un appel décisif pour l’histoire de l’Eglise a raisonné…
Les disciples sont venus à Jésus pêcheurs de poissons et ils sont devenus pêcheurs d'hommes, comme il est dit : « Voici que maintenant j'envoie des preneurs d'hommes, et ils les prendront sur toutes les montagnes et sur tous les lieux élevés » (Jr 16,16).
S'il avait envoyé des sages, on aurait dit qu'ils avaient persuadé le peuple et l'avaient ainsi gagné, ou qu'ils l'avaient trompé et ainsi saisi.
S'il avait envoyé des riches, on aurait dit qu'ils avaient berné le peuple en le nourrissant, ou qu'ils l'avaient corrompu avec de l'argent et ainsi dominé.
S'il avait envoyé des hommes forts, on aurait dit qu'ils les avaient séduits par la force ou contraints par la violence.
Mais les apôtres n'avaient rien de tout cela. Le Seigneur l'a montré à tous par l'exemple de Simon Pierre. Il manquait de courage, car il a pris peur à la voix d'une servante ; il était pauvre, car il n'a même pas pu payer sa part de l'impôt (Mt 17,24s). « Je n'ai pas d'or, dit-il, et je n'ai pas d'argent » (Ac 3,6). Et il était sans culture puisque, lorsqu'il a renié le Seigneur, il n'a pas su s'en tirer par la ruse.
Ils sont partis donc, ces pêcheurs de poissons, et ils ont remporté la victoire sur les forts, les riches et les sages. Grand miracle ! Faibles comme ils l'étaient, ils attiraient sans violence les forts à leur doctrine ; pauvres, ils enseignaient les riches ; ignorants, ils faisaient des sages et des prudents leurs disciples. La sagesse du monde a fait place à cette sagesse qui est elle-même la sagesse des sagesses. (D’après Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église).
Dans la paroisse Saints Pierre et Paul aux portes du Nord
MA Loez