Bernadette Soubirous
Un appel à la sainteté
Le 11 février 2019 nous fêterons la première apparition de la Vierge Marie à Bernadette Soubirous, à la grotte de Massabielle. Bernadette, cette jeune pyrénéenne a été canonisée par le pape Pie XI le 02 juillet 1933.
A l'heure où le pape François nous appelle à la sainteté nous pouvons nous demander quels éléments marquants dans la vie de Bernadette l'ont rendu sainte.
Dans le monde d'aujourd'hui sont souvent à l'affiche ceux qui accomplissent des performances que le commun des mortels ne peut réaliser.
On serait tenté de croire qu'il en va de même pour les saints quand on s'imagine la vie de Saint Paul, Saint François d'Assise, Sainte Thérèse de Lisieux, Mère Térésa, Maximilien Kolbe ou plus près de nous Saint Jean Paul II.
Dans la Constitution dogmatique sur l'Eglise Lumen Gentium V il est spécifié notamment au chapitre V que nous sommes tous appelés à la sainteté. Il n'y a rien d'héroïque à cela, rien qui ne puisse éveiller notre crainte car cet appel à la sainteté est l'oeuvre de Dieu lui-même. Notre part consiste à nous laisser conduire. C'est bien suffisant mais indispensable car Dieu ne fait rien sans nous. Il propose et nous disposons.
Le pape François fait le même constat dans son Exhortation apostolique «Gaudette et Exultate».
Dieu veut que nous soyons saint. Il n'attend pas que nous nous contentions d'une existence médiocre, sans consistance. Chacun peut répondre dans sa route à l'appel de Dieu à être saint. Et chaque saint est mission, projet du Père pour refléter et incarner à un moment déterminé un aspect de l'Evangile.
Rien ne des tinait Bernadette à devenir telle que nous la connaissons. Elle naquit dans une famille modeste et laborieuse dans la pauvreté. Elle fréquenta très peu l'école, avait des difficultés pour s'exprimer et pourtant c'est à elle que la Vierge apparut. A partir de là elle se laissa conduire par Dieu sur un chemin qu'elle n'avait pas prévu. Elle devint comme une pâte molle dans les mains de Dieu.
Certes tout ne fut pas facile ; elle dût affronter les railleries, les oppositions des autorités, les doutes mais jamais elle ne renonça malgré les souffrances à chercher la vérité. C'est au sein de sa congrégation (Soeur de la Charité de Nevers), toujours en s'efforçant à faire le bien aux autres, que la messagère de l'Immaculée acheva sa vie.
Seuls les pauvres de coeur savent accueillir en eux les richesses de Dieu. Elles nous sont données par l'Esprit qui attend que nous lui demandions son aide.
Troisième Apparition
jeudi 18 février 1858
Les premières paroles, la promesse de bonheur.
«Elle m'a dit qu'elle ne me promettait pas
de me faire heureuse en ce monde mais en l'autre.»
Christian Houdart