Tout sur le Carême
Tout sur le Carême pour mieux connaitre ce temps liturgique
Tout sur le Carême
Le Carême en 29 questions, pour mieux connaitre ce temps liturgique, l’aimer et ne pas jeûner "idiot"
Qu’est ce que le Carême ?
Depuis quand vit on le Carême ?
Pourquoi le Carême dans l’Eglise Catholique ?
Quel est donc l’Esprit du Carême ?
Qu’est ce que la pénitence ?
Quelles sont les manifestations de la pénitence ?
Sommes nous obligés de faire pénitence ?
Quels sont les jours et les temps pénitenciels ?
Que doit on faire pendant les vendredis de l’année ?
C’est quand le Carême ?
Qu’est ce que le mercredi des Cendres ?
A quand remonte l’orgine des Cendres ?
Quand se font la bénédiction et l’imposition des Cendres ?
D’où viennent les Cendres ?
Quel est le symbole des cendres
A quoi nous invite l’Eglise pendant le Carême ?
Quelles sont les conséquences d’un bon Carême ?
Qu’est ce que la conversion ?
Pourquoi dit on que le Carême est un temps fort et un temps pénitentiel
Comment concrétiser mon désir de conversion ?
Quelles sont les oeuvres de miséricorde ?
Quelles sont les obligations d’un catholique pendant le carême ?
En quoi consiste le jeûne ?
Qui est obligé au jeûne ?
Qu’est ce que l’abstinence ?
Qui est obligé a l’abstinence ?
Peut on changer la pratique du jeûne et de l’abstinence ?
Quels sont les aspects pastoraux qu’il convient de souligner durant le Carême ?
[Quel est la signifgication du Chemin de Croix ?- >http://qe.catholique.org/le-careme/894-tout-sur-le-careme#chemin]
Avez-vous des idées d’efforts de Carême ?
QU’EST-CE QUE LE CARÊME ?
On appelle « carême » la période de quarante jours (quadragesima) réservée à la préparation de Pâques, et marquée par l’ultime préparation des catéchumènes qui doivent recevoir le baptême le jour de Pâques.
DEPUIS QUAND VIT-ON LE CARÊME ?
Depuis le IVème siècle, on commence à le constituer comme temps de pénitence et de renouvellement pour toute l’Eglise, avec la pratique du jeûne et de l’abstinence. Conservée avec vigueur dans les églises d’Orient, la pratique pénitentielle du Carême s’est assouplie en Occident, mais on continue à y observer un esprit de pénitence et de conversion.
POURQUOI LE CARÊME DANS L’EGLISE CATHOLIQUE ?
« L’Église s’unit chaque année par les quarante jours du Grand Carême au mystère de Jésus dans le désert » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 540)
QUEL EST DONC L’ESPRIT DU CARÊME ?
C’est comme une retraite collective de quarante jours pendant lesquels l’Église propose à ses fidèles l’exemple du Christ pendant sa période au désert, se prépare à la célébration des solennités pascales, dans la purification du cœur, la pratique parfaite de la vie chrétienne et une attitude de pénitence.
QU’EST-CE QUE LA PENITENCE ?
La pénitence, traduction latine du mot grec metanoia qui signifie « conversion » (littéralement « changement d’esprit ») du pécheur, désigne tout un ensemble d’actes intérieurs et extérieurs en vue de la réparation du péché commis, et l’état de fait qui en résulte pour le pécheur.
Littéralement « changement de vie » se dit de l’acte du pécheur qui revient vers Dieu après s’être éloigné de lui, ou de l’incroyant qui reçoit la foi...
QUELLES SONT LES MANIFESTATIONS DE LA PENITENCE ?
La pénitence intérieure du chrétien peut avoir des expressions très variées. « L’Écriture et les Pères insistent surtout sur trois formes : le jeûne, la prière et l’aumône, qui expriment la conversion par rapport à soi-même, par rapport à Dieu et par rapport aux autres. A côté de la purification radicale opérée par le Baptême ou par le martyr, ils citent comme moyen d’obtenir le pardon des péchés, les efforts accomplis pour se réconcilier avec son prochain, les larmes de pénitence, le souci du salut du prochain, l’intercession des saints et la pratique de la charité « qui couvre une multitude de péchés » (1 P 4,8) (Catéchisme de l’Église catholique, n° 1434)
SOMMES-NOUS OBLIGES A FAIRE PENITENCE ?
« Tous les fidèles, chacun à sa manière, sont obligés par la loi divine à faire pénitence ; cependant, afin que tous s’unissent à une pratique commune de pénitence, on a fixé certains jours pénitentiels pendant lesquels les fidèles se dédient de manière particulière à la prière, réalisent des œuvres de piété et de charité, et s’oublient soi-même en accomplissant ses propres obligation avec la plus grande fidélité et, surtout, en observant le jeûne et l’abstinence. » (Code de droit canononique, 1249)
QUELS SONT LES JOURS ET LES TEMPS PENITENTIELS ?
« Dans l’Eglise universelle, tous les vendredis de l’année et le temps de carême sont des jours et des temps de pénitence. » (Code de droit canonique, 1250)
QUE DOIT-ON FAIRE PENDANT LES VENDREDIS DE L’ANNEE ?
En souvenir du jour de la mort de Jésus-Christ sur la sainte Croix, « pendant tous les vendredis, à moins qu’ils ne coïncident avec une solennité, on doit observer l’abstinence de viande, ou de tout autre aliment déterminé par la Conférence épiscopale ; on gardera jeûne et abstinence le mercredi des Cendres et le Vendredi Saint. » (Code de droit canonique, 1251)
QUAND EST LE CARÊME ?
Le Carême commence le Mercredi des Cendres et termine immédiatement avant la Messe de la Cène du Seigneur (Jeudi Saint). Toute cette période forme une unité dans laquelle se détachent certains éléments :
1) Le Mercredi des Cendres,
2) Les Dimanches selon des groupements suivants, I-II ; III, IV, V ; et le Dimanche des Rameaux,
3) La Messe chrismale et
4) Les féries.
QU’EST-CE QUE LE MERCREDI DES CENDRES ?
C’est le début du Carême ; un jour particulièrement pénitentiel, dans lequel on manifeste notre désir personnel de CONVERSION à Dieu.
En recevant l’imposition des Cendres dans les églises, on exprime avec humilité et sincérité de cœur que nous voulons nous convertir et croire vraiment à l’Évangile.
QUAND A LIEU L’ORIGINE DE LA PRATIQUE DES CENDRES ?
L’origine de l’imposition des cendres appartient à la structure de la pénitence canonique. Elle commence à être obligatoire pour toute la communauté chrétienne à partir du Xème siècle. La liturgie actuelle conserve les éléments traditionnels : imposition des cendres et jeûne rigoureux.
QUAND SE FONT LA BENEDICTION ET IMPOSITION DES CENDRES ?
La bénédiction et imposition des cendres se fait pendant la Messe, après l’homélie ; en des circonstances particulières, on peut les faire pendant un célébration de la Parole. Les formules de l’imposition des cendres sont inspirées des Écritures : Gen 3, 19 et Mc 1,15.
D’OU VIENNENT LES CENDRES ?
Les cendres viennent des rameaux bénis pendant le Dimanche des rameaux de l’année précédente, suivant une tradition qui remonte au XIIème siècle. La formule de bénédiction rappelle la condition de pécheur de qui la reçoit...
QUEL EST LE SYMBOLE DES CENDRES ?
Le symbolisme des cendres est le suivant :
a) condition de faiblesse et de vanité de l’homme, qui avance vers la mort ;
b) condition pécheresse de l’homme
c) Prière et supplication ardente pour que Dieu lui vienne en aide ;
d) Résurrection, étant donné que tout hommes est appelé à participer au triomphe du Christ.
A QUOI NOUS INVITE L’EGLISE PENDANT LE CARÊME ?
L’Eglise nous invite à faire du Carême un temps de retraite spirituelle dans lequel l’effort de méditation et de prière doit être soutenu d’un effort de mortification personnelle, laissée à la libre générosité de chacun.
QUELS SONT LES CONSEQUENCE D’UN BON CARÊME ?
Si on vit bien le Carême, on doit obtenir une authentique et profonde conversion personnelle, et nous préparer de cette manière à la plus grande fête de l’année : le dimanche de la Résurrection du Seigneur.
QU’EST-CE QUE LA CONVERSION ?
Se convertir veut dire se réconcilier avec Dieu, s’éloigner du mal, pour établir une relation d’amitié avec le Créateur.
Cela suppose de se laisser aller au repentir et à la Confession de tous et chacun de nos péchés.
Une fois rétablis dans la grâce (sans conscience de péché mortel), nous devons prendre la résolution de changer de l’intérieur (dans les attitudes) tout ce qui ne plaît pas à Dieu.
POURQUOI DIT-ON QUE LE CARÊME EST UN « TEMPS FORT » ET UN « TEMPS PENITENTIEL » ?
« Les temps et jours de pénitence au cours de l’année liturgique (le temps du carême, chaque vendredi en mémoire de la mort du Seigneur) sont des moments forts de la pratique pénitentielle de l’Église. Ces temps sont particulièrement appropriés pour les exercices spirituels, les liturgies pénitentielles, les pèlerinages en signe de pénitence, les privations volontaires comme le jeûne et l’aumône, le partage fraternel (œuvres caritatives et missionnaires) ». (Catéchisme de l’Église catholique, n° 1438)
COMMENT CONCRETISER MON DESIR DE CONVERSION ?
De diverses manières, mais toujours en réalisant des œuvres de conversion, comme par exemple :
1. S’approcher du Sacrement de Réconciliation (Sacrement de la Pénitence ou Confession) et faire une bonne confession : claire, concise, concrète et complète.
2. Dépasser les divisions par le pardon, et grandir dans l’esprit fraternel.
3. Pratiquer les Œuvres de miséricorde.
QUELLES SONT LES ŒUVRES DE MISERICORDE ?
Les œuvres de miséricorde spirituelles sont :
Enseigner l’ignorant.
Conseiller celui qui en a besoin.
Corriger l’égaré.
Pardonner les injures.
Consoler le triste.
Souffrir avec patience les adversités et les faiblesses du prochain.
Prier Dieu pour les vivants et pour les morts.
Les œuvres de miséricorde corporelles sont :
Visiter le malade.
Donner à manger à celui qui a faim.
Donner à boire à celui qui a soif.
Secourir le captif.
Vêtir celui qui est sans vêtement.
Accueillir le pèlerin.
Enterrer les morts.
QUELLES SONT LES OBLIGATIONS D’UN CATHOLIQUE PENDANT LE CARÊME ?
Il doit accomplir le précepte du jeûne le mercredi des Cendres et le Vendredi Saint et celui de l’abstinence chaque vendredi, ainsi que la confession et la communion.
EN QUOI CONSISTE LE JEÛNE ?
Le jeûne consiste à faire un seul repas pendant la journée, avec une alimentation frugale le matin et le soir. On ne doit rien manger entre les repas, sauf cas de maladie.
QUI EST OBLIGE AU JEÛNE ?
La loi du jeûne oblige tous ceux qui sont majeurs, jusqu’à l’âge de 59 ans. (cfr. CIC, n° 1252)
QU’EST-CE QUE L’ABSTINENCE ?
L’abstinence est le fait de se priver de viande (rouge, blanche ou dérivée).
QUI EST OBLIGE A L’ABSTINENCE ?
La loi de l’abstinence oblige tous ceux qui ont accompli 14 ans (CIC, n° 1252).
PEUT-ON CHANGER LA PRATIQUE DU JEÛNE ET DE L’ABSTINENCE ?
On ne doit pas vivre le jeûne ou l’abstinence comme une imposition, mais plutôt comme un moyen concret par lequel l’Église nous invite à croître dans le véritable esprit de pénitence.
QUELS SONT LES ASPECTS PASTORAUX QU’IL CONVIENT DE SOULIGNER PENDANT LE CARÊME ?
Le temps du Carême est un temps liturgique fort, dans lequel toute l’Église se prépare à la célébration des fêtes pascales. La Pâque du Seigneur, le Baptême et l’invitation à la réconciliation, moyennant le sacrement de la Pénitence, sont ses grandes coordonnées.
Il est conseillé d’utiliser comme moyen pastoral :
1) la catéchèse du Mystère pascal et des sacrements ;
2) l’exposition et la célébration abondante de la Parole de Dieu
3) la participation, si possible quotidienne, à la liturgie de
carême, aux célébrations pénitentielles et, surtout, à la réception du sacrement de pénitence :
4) les exercices spirituels, les pèlerinages en signe de pénitence, les privations volontaires comme le jeûne et l’aumône et les œuvres caritatives et missionnaires.
QUEL EST LE SENS DU CHEMIN DE CROIX ?
Faire le chemin de croix est une cérémonie qui nous fait revivre les évènements de la passion de Jésus et nous fait réfléchir à la signification de ces évènements. On pense aux souffrances du Christ et on fait l’expérience de l’amour que révèle son attitude. Cette méditation éveille en nous un sentiment de compassion et de gratitude envers le Seigneur qui nous a aimé jusqu’au bout.
Cette cérémonie nous fait vivre avec amour notre propre croix. "Celui qui veut marcher derrière moi, qu’il se renonce lui même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive", nous a dit Jésus. Nous trouvons dans l’exemple du Christ l’attitude que nous sommes invités à vivre à notre tour. C’est ainsi que nous participons à la croix du Christ.
Certains mystiques, comme saint François d’Assise qui a reçu les stigmates, Angèle de Foligno, A.Catherine Emmerich, ont vécu d’une manière très intense la passion de Jésus. Le chemin de croix est une dévotion catholique. Il ne fait pas parti de la liturgie de l’Église, mais c’est une dévotion très recommandée par les papes.
Avez-vous des idées d’efforts de Carême ?
Quels efforts peut-on faire au XXIe siècle ? N’essayons pas de les multiplier mais soignons en quelques unes en veillant à nous mettre en présence de Dieu par la foi, l’espérance et la charité.
Prière
- 1. Faire un Chemin de Croix et méditer la Passion du Christ chaque vendredi de Carême.
- 2. Aller adorer le Christ Eucharistie pendant une heure chaque jeudi de Carême
- 3. Faire une Examen de Conscience détaillé chaque soir avant de se coucher, pour vérifier si vos efforts sont bien suivis, et prier Dieu de persévérer !
Jeune
- 4. Arrêter le chocolat, le Nutella, ou le café, c’est bon pour les enfants, mais aussi pour les grands !
- 5. Ne pas boire d’alcool ou arrêter de fumer ; pour donner encore plus de sens à ce sacrifice, pourquoi ne pas reverser l’argent ainsi économisé en le reversant à un projet caritatif ?
- 6. Désactiver Facebook ou ne plus écouter de la musique a longueur de journée, c’est une façon de faire silence, de se mettre dans l’esprit de retraite du Carême, et de trouver plus de temps pour prier !
Partage
- 7. S’engager avec le Secours Catholique dans ma paroisse, pour la soupe populaire ou le soutien scolaire !
- 8. Prendre le temps de parler chaque jour avec une personne isolée, sans-abri ou en difficultés que l’on croise sur le chemin de l’école ou du travail !
- 9. Participer a la préparation des célébrations de la Semaine Sainte avec votre paroisse ; votre église a besoin de votre générosité pour partager la joie de la Résurrection en beauté avec tous ceux qui participeront aux célébrations !
Enfin, la 10e résolution, et la plus belle, c’est celle que Dieu suscite au fond de votre cœur.
Un peu d’histoire
Origine du Carême
Le mot Carême vient du latin Quadragesima (dies) « Quarantième jour » (avant Pâques). Le carême est une période de pénitence, de jeûne et d’Aumône qui dure pendant les 40 jours qui précèdent les Pâques. Il commence par le mercredi des Cendres et s'achève avec la semaine sainte et le dimanche de Pâques. Les dimanches n'étant pas jeûnés dans la religion catholique, le carême commence donc 46 jours avant Pâques (40 jours + 6 dimanches).
Le sens de cette pratique est, pour les fidèles, de se souvenir de la retraite que Jésus effectua dans le désert où il se retira afin de prier et méditer durant 40 jours. Il y fut tenté plusieurs fois par Satan qui le soumit à plusieurs épreuves afin d'éprouver sa Foi. Cet épisode est raconté en détail dans les évangiles de Matthieu1 et Luc2 (plus brièvement par Marc3 et passé sous silence par Jean) et est connu sous le nom de Tentation du Christ.
Durant les 2e et 3e siècles, le carême est peu observé par les fidèles et la durée du jeûne n'est pas fixée par l'Église catholique. Certains croyants ne pratiquent alors qu'un jeûne de deux jours, durant la préparation de Pâques. Le philosophe chrétien saint Justin (Justin de Naplouse, ? † 165) écrit que les catéchumènes (candidats au baptême) « sont instruits à prier et à implorer de Dieu, en jeûnant, la rémission de tous péchés passés, tandis que nous prions et jeûnons avec eux »4.
Vers 195, l'évêque de Lyon saint Irénée, inspiré de saint Justin, adressa au Pape Victor 1er (? † +199) une lettre indiquant qu'un jeûne obligatoire était observé par les chrétiens les vendredi et samedi saints, afin de commémorer le départ de leur Époux, le Christ5.
Le carême devient courant entre 300 et 325, et il s'architecture autour de la préparation au baptême des catéchumènes. On demande aux fidèles de faire preuve de solidarité et compassion en priant et en jeûnant. On trouve dans l'Histoire ecclésiastique (324) écrite par Eusèbe de Césarée (265 † 340) récit des nombreuses pratiques observées pour le jeûne de Pâques6.
Pratique du Carême
La nature du jeûne n'est pas fixée officiellement par l'Église Catholique. Il doit avant tout faire sens pour le fidèle, la privation n'étant pas une fin en soit. Comme toute ascèse, elle trouve son sens dans un renforcement de la Foi et non une mortification de la chair. Il s'agit surtout de se priver du superflu (viandes, sucreries, graisses) afin de se consacrer aux autres par l'Aumône et à Dieu par la prière.
Ce n'est pas la première retraite de 40 jours recensée dans la Bible, car Moïse aussi se retira sur le Sinaï durant 40 jours, comme le rapporte le livre de l'Exode7. Ce dernier relate l’errance du peuple hébreu guidé par Moïse, à travers le désert, vers la Terre promise. C'est durant cette épreuve qu'il recevra les Tables de la Loi. De même, Jésus commencera sa prédication une fois sa retraite terminée. Cet épisode a donc d'autant plus d'importance qu'il inscrit Jésus dans la tradition des grands prophètes bibliques et comme étant le Messie attendu.
Enfin, on notera que la période de Carême se déroulant avant le début du printemps, elle fut d'autant plus suivie que cette période correspondait à la fin des réserves consommée durant l'hiver par les paysans et que, de facto, les populations européennes avaient coutume de manger moins (faute de ressources suffisantes) et attendaient le retour du printemps, lequel signifiait le renouveau des cultures.
Prière pour la première semaine de Carême
Il faut passer par le désert et y séjourner pour recevoir la Grâce de Dieu ; c’est là qu’on se vide, qu’on chasse de soi tout ce qui n’est pas Dieu et qu’on vide complètement cette petite maison de notre âme pour laisser toute la place à Dieu seul.
C’est indispensable… C’est un temps de grâce, c’est une période par laquelle toute âme qui veut porter des fruits doit nécessairement passer. Il lui faut ce silence, ce recueillement, cet oubli de tout le créé, au milieu desquels Dieu établit son règne et forme en elle l’esprit intérieur.
Si cette vie intérieure est nulle, il y aura beau avoir du zèle, de bonnes intentions, beaucoup de travail, les fruits sont nuls: c’est une source qui voudrait donner de la sainteté aux autres, mais qui ne peut, ne l’ayant pas: on ne donne que ce qu’on a et c’est dans la solitude, dans cette vie, seul avec Dieu seul, dans ce recueillement profond de l’âme qui oublie tout le créé pour vivre seule en union avec Dieu, que Dieu se donne tout entier à celui qui se donne ainsi tout entier à Lui.
Notre Seigneur n’en n’avait pas besoin mais il a voulu nous donner l’exemple.
Rendez à Dieu ce qui est à Dieu.
Méditation du Bienheureux Charles de Foucauld
Bon Carême à tous !
Nous demandons la grâce d’entrer en témoins de l’Amour infini de Dieu dans la Passion de Jésus.
PETIT AJOUT
Conférences de Carême 2019
à partir de « La joie et l’allégresse » du Pape François
- 10 mars : Qu’est-ce qu’être saint, quand Jésus s’en mêle ?
par le P. Michel CASTRO, théologien
- 17 mars : Les faux chemins de sainteté…
par le P. Philippe HENNE, dominicain spécialiste des Pères de l’Eglise
- 24 mars : Pour être saint aujourd’hui : de l’humour !
par Luc AERENS, diacre et clown
- 31 mars : « Les saints de la porte d’à-côté… »
par le P. Raphaël BUYSE, de la « Fraternité des parvis »
Pour tout renseignement : 06 88 75 35 34
Ci-dessous Photos et PDF pour les CONFERENCES DE CAREME 2019
Article publié par Patrick. Capelle. - Paroisse-Saint- Joseph en Haute Deule